Mathias Wargon affirme par ailleurs se moquer de cette sanction et se félicite d'avoir remporté le combat du "déremboursement de l'homéopathie". La tribune publiée dans Le Figaro avait en effet initié un mouvement, dont le dernier chapitre est prévu le 1er janvier 2021, avec le déremboursement complet de l'homéopathie. En juin 2019, la Haute autorité de santé avait notamment souligné que ces produits avaient "une efficacité insuffisante pour être proposés au remboursement".
Pour autant, ces plaintes n'ont pas été déposées dans un esprit de revanche, se défend Charles Bentz, président du Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF), car elles sont antérieures "à la décision de dérembourser". Dans ces conditions, est-il encore permis aux médecins d'exprimer publiquement des critiques contre l'homéopathie ? Quid de la liberté d'expression ? "Le débat n'est absolument pas interdit, assure le responsable, mais les médecins homéopathes ont été particulièrement blessés par les propos tenus dans la tribune, par le terme de charlatan."
Charles Bentz, président du SNMHF a écrit :
Ces 100 dernières années, il n'y a jamais eu d'attaque d'une telle virulence contre des médecins.