"Fessenheim est sûre."
Devant l'entrée de la centrale, une énorme banderole affiche "la centrale de Fessenheim est sûre, qu'elle dure". Ce slogan n'est plus d'actualité reconnaît Jean-Luc Cardoso. Ce membre de la CGT est un des plus anciens employés, il est arrivé en 1989. "C'est un beau gâchis quand même de se dire qu'on va se passer de quelque chose qui est bon à tout point de vue parce qu'un loustic a décidé que ce serait Fessenheim pour gagner quelques voix pour devenir président".
En 2012, après l'accident de Fukushima au Japon, François Hollande annonce son intention de fermer Fessenheim. L'intersyndicale n'y pourra rien. Les salariés comme Jean-Luc Cardoso en restent amers. "C'est juste incompréhensible d'arrêter la centrale. Il y a toujours des recommandations parce que personne n'est parfait mais toutes les inspections ont conclu à une seule chose : Fessenheim est sûre", conclut-il.