Photo d'illustration.
Pas dirigé contre la Russie.
Le général Christopher Cavoli, commandant des forces terrestres américaines en Europe, avait précisé devant des journalistes qu'il s'agissait aussi de « démontrer la puissance militaire » américaine face à des adversaires comme la Russie. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a néanmoins assuré début février que la Russie n'était pas la cible de Defender Europe 20. « Il n'est dirigé contre aucun pays en particulier et doit démontrer la capacité à déployer rapidement des forces américaines en Europe pour aider à la protection des alliés de l'Otan, en cas de nécessité », a-t-il expliqué à l'Agence France-Presse, précisant que cet exercice « illustre l'engagement fort des États-Unis envers l'Otan et pour la liberté et la sécurité de l'Europe ».
La Russie, comme les États membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, avait été informée de l'exercice par Washington, suivant les règles en la matière. Dans la foulée de ces précisions, le général américain Tod Wolters, commandant suprême de l'Otan en Europe, et Valeri Guerassimov, chef d'état-major russe, s'étaient rencontrés à Bakou, en Azerbaïdjan, s'engageant à maintenir le contact pour éviter notamment tout « incident » militaire.