Sur l'origine et la conservation des vidéos.
Alexandra de Taddeo se souvient avoir enregistré quatre vidéos de Benjamin Griveaux sur une petite dizaine qu'elle a reçue. La jeune femme dit aussi avoir aussi conservé des parties de conversation. Elle a affirmé aux enquêteurs qu'elle avait activé une option sur son téléphone pour enregistrer ces images qui devaient normalement s'autodétruire au bout de trente secondes.
L'étudiante ne fournit pas beaucoup d'explications quant à la conservation de ces vidéos. Si elle les a stockées c'est pour, dit-elle, garder des preuves des sollicitations de Benjamin Griveaux. Elle se dit convaincue qu'il n'hésiterait pas à l'enfoncer si sa femme apprenait leur relation. Alexandra de Taddeo dit qu'elle a voulu se préserver.
Face à l'ampleur de l'affaire, elle reconnaît avoir supprimé toutes les vidéos avant son interpellation puis avoir reformaté à plusieurs reprises son ordinateur et son téléphone. Selon nos informations, la jeune femme s'est également débarrassée d'une clef USB qui contenait les vidéos dans les toilettes d'un bar.