Sur ses liens avec Piotr Pavlenski.
Durant la garde à vue, un policier lui demande alors si elle a déjà été escort-girl. Non jamais, répond Alexandra de Taddeo car Piotr Pavlenski ne l'accepterait pas, selon elle. La jeune femme a estimé que c'est contraire aux principes de son compagnon, qu'elle a rencontré en novembre 2018. Elle s'était intéressée à son activité dès l'été 2017 et était allée le voir lors d'une conférence à Paris. Elle l'avait ensuite contacté par mail pour faire une interview audio, mais n'a pu le rencontrer qu'après sa sortie de prison (Pavlenski a passé 11 mois en détention après l'incendie d'une succursale de la Banque de France). Quand ils commencent à sortir ensemble, en janvier 2019, elle le met au courant de la relation qu'elle avait entretenue avec Benjamin Griveaux. Mais selon elle, Pavlenski n'a commencé à s'intéresser à lui que quand l'ancien porte-parole du gouvernement a fait acte de candidature à la mairie de Paris.
De son côté, l'activiste russe n'a rien voulu dire lors de sa garde à vue selon nos informations. Il a répondu simplement à toutes les questions posées en précisant qu'il avait besoin d'un avocat. Suite à l'imbroglio autour de la désignation de son avocat, il a refusé d'être défendu par un avocat désigné par le bâtonnier et a fini par demander lui-même à être défendu par Yassine Bouzrou.
Piotr Pavlenski sera convoqué le 3 mars prochain devant la juge d'instruction, avec à la clef une possible mise en examen dans l'affaire de la bagarre survenue le 31 décembre dernier. Pour ces faits, le parquet avait requis son placement en détention provisoire.