2ème exemple :
Pour définir J avec cette méthode, il faut avoir, comme pour le précédent exemple, une plage d'utilisation afin d'avoir une charge suffisante et pour le circulateur et pour éviter des conduites surdimensionnées ainsi qu'une charge maximale pour éviter de trop grandes vitesses qui engendreraient des bruits désagréables.
Je pense que la plage de 5 à 20 mmCE/m est acceptable. Plage que j'ai définie de manière arbitraire et empirique. Je ne vais pas ici développer tout le processus de calcul car trop long et compliqué. De toutes manières, il est expliqué en détail à la page "Formules/Tableaux".
Les résultats ont été obtenus avec le classeur Excel "Pertes de charge.xls" qui est disponible en téléchargement.
Pour démontrer la méthode, je vais utiliser en partie l'exemple précédent, à savoir les puissances et le croquis.
Pour effectuer les calculs, un outils informatique est quasi obligatoire si on veux s'en sortir avec les formules. Comme on est sensé ne pas avoir de tableau (comme le tableau A) pour estimer les valeurs approximatives de J en fonction de la puissance donc du débit, il va falloir y aller à tâtons et procéder par élimination des diamètres qui ne correspondent pas, d'où la nécessité d'un outil informatique ou d'une calculatrice scientifique.
Il suffit, une fois le choix fait de la T° de départ du fluide et de la chute (DeltaT), de jouer sur les diamètres pour avoir la valeur de J en fonction de la puissance du tronçon et prendre le diamètre qui donne pour J une valeur se trouvant dans la plage de 1 à 20 mmCE/m.
Donc pour l'exemple, T° de départ = 70°C, DeltaT = 15°C.
J doit être cherché en 1er de façon à avoir la vitesse du fluide qui sera utilisé pour le calcul de Z. Les puissances doivent être majorées de 20% pour tenir compte des émissions thermiques des conduites afin que les radiateurs aient le débit d'équilibre thermique nécessaire.
On va, comme pour l'exemple précédent, commencer par le circuit du radiateur le plus défavorisé.