Cela n'empêche pas les deux responsables de la FFVE d'œuvrer en coulisses. «Nous avons rencontré les responsables des collectivités concernées et l'on peut dire que les discussions se passent bien. Les métropoles sont sensibles à nos arguments. D'un point de vue environnemental, notre patrimoine est complètement inoffensif. Les véhicules de collection ne représentent même pas 1 % du parc et ils ne roulent quasiment pas. Enfin, l'objectif des ZFE est de limiter les émissions de particules fines et d'oxydes d'azote, des polluants dont sont responsables les diesels. Or, notre parc est composé à 95 % de véhicules à moteur essence. Les véhicules anciens sont également un facteur d'animation des territoires et ils bénéficient d'un immense courant de sympathie auprès de la population», ajoute Jean-Louis Blanc.