C'est un fait inéluctable. Comme tous les pays européens, la France est sommée d'améliorer la qualité de l'air respiré dans les zones urbaines. À terme, les collectivités locales, dont le niveau de pollution ne s'améliorerait pas, risquent des amendes communautaires et nationales. C'est ainsi que dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités, un décret rend obligatoire la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) dans les territoires les plus pollués. Onze collectivités ont déjà annoncé qu'elles allaient installer une ou des ZFE: Paris, la métropole du Grand Paris, la métropole de Lyon, Grenoble, Strasbourg, Rouen, Nice, Toulon, Montpellier, Toulouse, la métropole d'Aix-Marseille. Les véhicules considérés comme les plus polluants, c'est-à-dire ceux qui émettent le plus de particules fines et d'oxydes d'azote, sont dans le collimateur. C'est la vignette Crit'Air qui va permettre de savoir si le véhicule peut circuler ou non au sein de la zone délimitée. Le conseil de la métropole du Grand-Paris a ainsi exclu depuis juillet 2019 à certaines plages horaires la circulation à l'intérieur du périmètre de l'autoroute A86, soit 79 communes, les véhicules Crit'Air 5 et non classés. Le 1er décembre 2020, le conseil du Grand-Paris a voté l'extension de la mesure aux véhicules portant la vignette Crit'Air 4, à compter du 1er juin 2021. Dans ce contexte, la FFVE milite pour l'instauration d'une vignette «Collection».