Responsabilité dans l'intrusion du Capitole ?
Pour Frances Haugen, c'est à la suite du retour aux anciens algorithmes que de nombreux utilisateurs de Facebook se sont servis de la plateforme pour se mobiliser en vue des événements du 6 janvier, qui ont mené à l'intrusion au Capitole.
La responsabilité "de l'insurrection" sur le siège du Congrès "incombe aux personnes qui ont infligé les violences et à ceux qui les ont encouragées, dont le président (Donald) Trump", a rétorqué Nick Clegg. Le vice-président de la plateforme a jugé "trop facile de chercher une explication technologique à la polarisation politique aux Etats-Unis".
Il a toutefois reconnu que Facebook devait essayer de "comprendre comment (il) contribue aux contenus négatifs et extrême, aux discours haineux et à la désinformation". "Personne chez Facebook n'est malveillant", a estimé la lanceuse d'alerte. "Mais les intérêts ne sont pas alignés."
Pour elle, Mark Zuckerberg, co-fondateur et PDG de Facebook, n'a jamais cherché à faire de Facebook une plateforme haineuse, "mais il a permis que des choix soient faits", favorisant la diffusion de contenus haineux. "Les actions de Facebook montrent clairement qu'il ne se réformera pas seul", a réagi le sénateur Blumenthal dans un communiqué. "Nous devons envisager une régulation plus stricte."