Le réalisateur des deux premiers films Harry Potter, Chris Columbus, a récemment révélé que malgré le succès des films, il y a un détail clé qu'il aimerait pouvoir changer.

Chris Columbus et Harry Potter.

Harry Potter à l'école des sorciers (basé sur la série de livres à succès de J.K. Rowling) est sorti en novembre 2001 et a transformé la série de livres en un phénomène mondial. À la fin des années 90, lorsque Columbus a signé pour réaliser le premier film, il n'avait que les livres pour travailler, et la tâche de créer visuellement le monde de Harry Potter lui incombait.

Chris Columbus a depuis déclaré que ce travail était assez intimidant à l'époque, car il savait pertinemment que des millions de fans de la série de livres allaient scruter chacune de ses décisions. Si le réalisateur a toujours dit qu'il était globalement satisfait de ce qui avait été réalisé, il est aussi revenu, dans une récente interview, sur un détail qu'il déteste, et qu'il aurait beaucoup aimé pouvoir changer.

Un détail qui a toute son importance.

Lors d'une récente interview accordée à Polygon à l'occasion du 20e anniversaire du film, Chris Columbus a révélé qu'il y avait encore un détail du film qu'il changerait, s'il le pouvait. Selon lui, la conception de la célèbre cicatrice de Harry a été très difficile à réaliser, et le réalisateur pense toujours qu'il s'agit d'un échec. Ce dernier a expliqué qu'à l'époque du tournage du premier film, les productions n'étaient pas autorisées à appliquer des prothèses aux acteurs de moins de 16 ans. Il a donc fallu utiliser des techniques de maquillage pour réaliser la cicatrice de Harry. Chris Columbus maintient qu'à cause de cela, la cicatrice du personnage n'a jamais semblé aussi réaliste que dans son imagination. Voici ses propos exacts :

La cicatrice de Harry a été incroyablement difficile à réaliser. Je ne sais pas si nous y sommes parvenus, pour être honnête avec vous. Mais nous avons lutté avec ça pendant des mois. Lorsque vous travaillez avec des enfants de moins de 16 ans, vous ne pouvez pas vraiment utiliser de prothèses, ou vous ne le pouviez pas à l'époque. Nous ne pouvions pas vraiment utiliser une cicatrice prothétique, qui est un peu, de ce que j'ai vu, comme une vraie cicatrice. C'est le seul détail, un détail important, que j'aimerais pouvoir retravailler.

Chris Columbus a aussi fait remarquer que la conception du premier film a été particulièrement difficile, car seuls les quatre premiers livres avaient été publiés à l'époque, et il avait donc dû se fier aux indications de J.K. Rowling quant à la direction que prendrait l'histoire dans le futur.

Il s'agit d'une révélation surprenante étant donné que les fans se sont largement attachés à ce symbole au fil des années.