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il veut empêcher ses voisins de se connecter à son wi-fi, il prive son quartier de réseau


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C'est une histoire plutôt insolite que nous rapporte l'ANFR : celle d'un homme qui a privé son quartier de réseau, en voulant empêcher ses voisins de se connecter à son wi-fi.

Des moyens disproportionnés.

On ne dira jamais combien il peut être embarrassant de voir sa connexion Wi-Fi utilisée par ses voisins, surtout quand on y consent pas. Si certains s'en accommodent, d'autres sont particulièrement vigilants. Un clermontois (habitant de Clermont-Ferrand) a utilisé les gros moyens pour se protéger de cette menace. Problème : il a privé son quartier de réseau.

Comment s'y est-il pris ? Le clermontois a utilisé un brouilleur de téléphonie mobile, qu'il a caché dans un tiroir de meuble TV, provoquant d'importants dysfonctionnements au niveau des réseaux mobiles dans la ville de Clermont-Ferrand et ses environs.

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Saisie par deux opérateurs mobiles, l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) a dépêché deux enquêteurs sur place, pour découvrir l'origine de ce dysfonctionnement. Il faut dire que l'ANFR est particulièrement attentive concernant l'utilisation de ces brouilleurs. En effet, en plus d'être régulièrement utilisés par les criminels pour brouiller les systèmes d'alarme et pour d'autres méfaits, ces brouilleurs peuvent poser des problèmes plus importants encore, comme perturber des avions à 2000 mètres d'altitude.

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Cependant, la tâche des enquêteurs, consistant à retrouver le brouilleur, n'était pas une chose en aisée. Comme l'explique l'ANFR : localiser la source du brouillage dans une ville de 140 000 habitants, c'est comme "chercher une aiguille dans une botte de foin".

Le propriétaire risque gros.

Après avoir localisé le brouillage grâce à un radiogoniomètre, les enquêteurs ont fait appel à la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention), qui a dépêché six agents, munis de fusils d'assaut, pour accompagner les agents de l'ANFR et pénétrer l'appartement du propriétaire du brouilleur, absent lors de l'intervention.

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Lorsqu'il a été interrogé par les agents de la BRI et de l'ANFR, l'homme a expliqué vouloir protéger son wi-fi de ses voisins. Si l'anecdote peut faire sourire, le propriétaire du brouilleur risque jusqu'à six mois de prison et 30 000 euros d'amende. C'est ce que risquent les utilisateurs de brouilleurs. Peut-être aurait-il dû laisser ses voisins se connecter à son wifi...