Après plusieurs reports en raison de la pandémie, le film Black Widow s'est vu attribuer une date de sortie fixée à juillet 2021. Afin de faire face à un public qui semblait réticent de retourner en salles au sortir de divers confinements, Disney a fait le choix audacieux de proposer son film simultanément au cinéma, ainsi qu'en Premium (avec un coup supplémentaire en plus de son abonnement) sur sa plateforme de streaming.
Mission suicide pour Black Widow.
Ce choix de la part de Disney, qui pouvait sembler judicieux au départ, s'est finalement avéré être un véritable désastre après coup pour la firme. D'une part, cela aurait mené l'actrice Scarlett Johansson, qui incarne Natasha Romanoff dans le MCU, à porter plainte contre Disney. D'autre part, cette décision aurait conduit à entraîner l'échec tout relatif du film en termes de chiffres.
En effet, les pertes se chiffreraient à plusieurs centaines de millions de dollars pour Disney. Celles-ci seraient notamment à imputer aux milliers de spectateurs qui auraient décidé de visionner le film par des voies illégales. On le sait, peu de temps après qu'un film ne devienne disponible en streaming, vous pouvez être sûr de le retrouver sur les sites pirates dans les heures qui suivent.
Black Widow, la grande perdante de cette histoire.
Selon Deadline, le film Black Widow aurait perdu plus de 600 millions de dollars au box-office à cause du piratage. À partir d'août 2021, il y aurait eu pas moins de 20 millions de téléchargements du film recensés sur les sites de piratage.
Ces chiffres sonnent comme un coup de massue pour Disney. Pour rappel, Black Widow aurait permis d'amasser la somme de 379 millions de dollars grâce à son exploitation en salles. Dans des circonstances moins contraignantes, Black Widow aurait donc largement pu atteindre le milliard de dollars si l'on compilait les chiffres et qu'on y ajoutait les milliers d'utilisateurs qui ont décidé de payer pour avoir accès au film sur Disney +.
Pour l'industrie du cinéma, le piratage représente une grande source de préoccupations. Avec la montée en puissance des plateformes de streaming, certains producteurs font le choix de ne même plus sortir leurs films en salles. Ceux-ci prennent alors le risque que l'on pirate leurs œuvres afin qu'elles deviennent accessibles au plus grand nombre.