Elle a quitté la tête du parti, s'est recentrée sur la bataille parlementaire, mais son cap reste le même : "présider le pays". Dans un entretien publié ce dimanche 13 novembre dans le Journal du dimanche, Marine Le Pen confie avoir encore cette ambition d'arriver à l'Élysée en 2027. Au détriment d'un éventuel poste à Matignon.
"Réunir les conditions" pour être candidate en 2027.
Si elle n'appelle pas à la dissolution de l'Assemblée nationale, la cheffe des députés du Rassemblement national dit n'avoir "aucune crainte à repartir en campagne". Dans de telles circonstances, le parti d'extrême droite prévoit même d'"en ressortir beaucoup plus puissant qu'aujourd'hui, voire en capacité d'avoir un Premier ministre", comme l'a prophétisé Marine Le Pen. Un poste qu'elle ne briguerait pas, considérant que le parti possède "assez de talents" pour remplir ce rôle. "Je ne souhaite pas être Première ministre. J'ai d'autres ambitions", a-t-elle en effet confié à JDD.
Une "ambition" qu'elle ne cache pas. Elle désire être cheffe de l'État. Si elle n'a pas définitivement acté si elle sera bien à nouveau sur les rangs en 2027, Marine Le Pen souhaite que "les conditions soient réunies pour être la meilleure candidate possible". Et à ses yeux, cela ne peut pas se faire en passant par la case Matignon.