Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, les complications s'enchaînent. Le milliardaire a même licencié 7500 salariés soit près de la moitié des effectifs. Pour renflouer les caisses d'un réseau social qui semble être dans une situation financièrement compliquée, Elon Musk va faire appel à une autre de ses entreprises, SpaceX.

Un avenir incertain.

La situation est pour le moins chaotique. Le milliardaire l'a lui même avoué : l'avenir est très inquiétant pour le réseau social. Il a avoué à son personnel que la situation économique est désastreuse, et qu'il est possible que Twitter ne survive pas à la prochaine récession économique. Plusieurs grandes entreprises comme General Motors et Volkswagen ont annoncé mettre en suspens leurs annonces publicitaires, alors même que 90 % des revenus viennent de la publicité. Cette tendance devrait même s'accentuer et d'autres ténors devraient emboîter le pas. Outre cette situation financière catastrophique, le businessman souhaite pourtant faire payer les comptes certifiés via un abonnement mensuel nommé "Twitter Blue", pour garder la petite icône bleu trônant à côté du pseudo de certaines personnalités publiques. Une hérésie pour bon nombre d'utilisateurs.

La majorité des employés ne fait pas non plus confiance au nouveau propriétaire de la plateforme, achetée 44 milliards de dollars. La priorité pour l'homme d'affaires, c'est de récupérer les pertes. Alors, pour tenter d'apaiser la situation et permettre à Twitter de souffler économiquement, Elon Musk fait appel à SpaceX afin d'acheter une immense campagne publicitaire.

Promouvoir Starlink pour sauver Twitter.

Officiellement, SpaceX va promouvoir son service internet par Satellite Starlink, principalement en Espagne et en Australie, contre la somme de 250 000 dollars. Les internautes situés dans ces pays devront voir très prochainement une annonce du service lorsque les twittos ouvriront l'application. Évidemment, il ne s'agit pas d'une coïncidence. Musk utilise une de ses entreprises pour en sauver une autre. Cette situation est d'autant plus paradoxale que le businessman a toujours mis en avant le fait de ne pas dépenser d'argent dans de la publicité traditionnelle que ce soit pour Tesla ou SpaceX.

De grandes agences publicitaires comme GroupM ou Omnicom ont conseillé à leurs clients de ne plus investir dans les annonces sur la plateforme. Cette tendance désastreuse s'est créée depuis le licenciement massif et l'idée d'un abonnement mensuel pour les détenteurs de l'icône de comptes certifiés, qui sont en réalité des alertes concernant la situation financière douteuse de l'entreprise. L'achat publicitaire de SpaceX devrait agir favorablement uniquement sur le court terme.