L'auteure de la célèbre saga littéraire Harry Potter a longtemps été la cible de nombreux internautes sur les réseaux sociaux en étant accusée de transphobie. Certains acteurs de l'adaptation cinématographique avaient même pris leurs distances en condamnant les propos de l'artiste. Il semblerait que l'auteure a décidé de riposter, puisque l'artiste a financé l'ouverture d'un centre pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles en Ecosse.
Un centre d'aide gratuit.
Doit-on voir ceci comme une riposte face à ses détracteurs ? Quoi qu'il en soit, ce projet lancé et financé par J.K Rowling est une bonne nouvelle pour les femmes victimes de violences sexuelles. Finalisé hier, soit le 12 décembre, le centre porte le nom de "Beira's Place" et se présente comme un "service de soutien aux femmes géré par des femmes". En clair, l'établissement propose un accompagnement personnalisé pour les victimes dans la région d'Edimbourg, la capitale de l'Ecosse, là où réside l'auteure. Celle-ci a aussi été victime de violences conjugales par le passé. Le complexe vient donc en aide aux femmes ayant été victimes d'attouchements, de viols ou de violences conjugales.
J.K Rowling justifie le financement du complexe en pointant du doigt l'incapacité des centres déjà existants à offrir les services nécessaires au victimes.
En tant que survivante d'agression sexuelle, je sais à quel point il est important, dans ce moment où elles sont aussi vulnérables, que les victimes puissent avoir la possibilité de recevoir des soins faits sur-mesure pour les femmes et dispensés par des femmes.
Ce nouveau centre qui a ouvert ses portes hier n'est pas une association caritative et est entièrement financée par l'auteure. Beira's Place n'est pas ouvert aux personnes trans ou aux individus mâles s'identifiant comme femme. Il y a de fortes chances pour que les internautes commencent à s'élever contre cet établissement qu'ils jugeront à coup sûr "transphobe".
Une artiste controversée pour ses prises de positions envers les personnes transgenres.
Alors que J.K Rowling exprimait son avis à propos des personnes transgenres, l'autrice a été la cible de nombreuses attaques, l'accusant de transphobie. Les internautes, principalement des militants pour les droits des personnes trans l'attaquent régulièrement. Le mois dernier, elle a indiqué avoir reçu des menaces de morts. Dans le cadre d'une interview donnée à Suzanne Moore, une journaliste britannique, Rowling expliquait sa prise de position.
Je n'ai aucune peur irrationnelle ou de haine envers les personnes trans - Dieu sait à quel point je l'ai dit et répété. Mais si on dit que c'est de la "haine" de croie qu'une âme a un genre, alors on ne peut pas discuter. Il n'y a pas d'issue possible.
Ses soutiens dénoncent la "cancel culture" que l'auteur subirait depuis plusieurs années. Toutefois, J.K Rowling se veut rassurante.
La seule fois où j'ai dit que j'avais été cancel, la vente de mes livres a fait un bond. Il faut en rire. Je ne me considère absolument pas cancel.
Cependant, alors que certains acteurs de l'adaptation cinématographique seraient prêts à faire leur retour dans un énième chapitre de Harry Potter, Emma Watson a déclaré qu'elle ne reviendrait que si Rowling est écartée du projet.