Rebondissement dans l'affaire entre Elon Musk et Twitter. Alors que le milliardaire vient d'annoncer son départ du réseau social endetté, un candidat vient déjà proposer sa candidature, d'une façon très ironique.

Nouveau rebondissement entre Elon Musk et Twitter.

Le feuilleton entre Elon Musk et Twitter ne s'arrête jamais. Depuis qu'il a racheté le réseau social en octobre dernier pour 44 milliards de dollars, au terme d'une bataille juridique délirante, le milliardaire enchaîne les controverses. Après avoir par exemple fait licencier la moitié de ses employés, fait installer des couchettes au siège social de l'oiseau bleu, supprimer les partages de géolocalisation en direct, ou encore suspendre les comptes de médias américains officiels tels que le New-York Times et le Washington Post, l'homme d'affaires sud-africain a posté hier un sondage portant sur son éventuelle démission.

Réponse ? 57,5 % en faveur de sa démission, contre 42,5 % contre. Si le boss de Tesla, SpaceX ou Neuralink avait annoncé qu'il s'en tiendrait aux résultats, il semblerait depuis les critiquer, arguant que le résultat avait été faussé par le vote de bots. Néanmoins, l'excentrique géant de la tech s'est fendu d'un tweet hier, dans lequel il annonce son intention de quitter la tête du réseau social dès lors qu'il aura "trouvé quelqu'un d'assez fou" pour le remplacer, expliquant qu'il se concentrera ensuite sur les "équipes logiciel et serveurs".

Le "quelqu'un d'assez fou".

Si le poste semble casse gueule en raison du chantier que va laisser Musk (mais aussi et surtout ses prédécesseurs; l'entreprise est au bord du gouffre financier), un mois et demi après son arrivée, ce "quelqu'un d'assez fou" pourrait être Tom Anderson, le créateur de l'ancêtre MySpace. En effet, celui qu'on appelle dans la culture populaire Tom de Myspace a répondu de façon ironique au tweet de démission d'Elon Musk par une photo de son profil MySpace.

Je démissionnerai de mon poste de PDG dès que j'aurai trouvé quelqu'un d'assez fou pour prendre le poste ! Après cela, je me contenterai de diriger les équipes chargées des logiciels et des serveurs.

Cette "candidature spontanée" pour le moins décalée pourrait s'agir d'une simple plaisanterie à l'égard du patron actuel de Twitter. D'autant plus que l'oiseau bleu vole très mal en ce moment. L'entreprise est engluée dans une crise financière sans précédent, et s'ajoute à cela le départ d'un certain nombre d'annonceurs face au risque que représente pour les marques la volonté du milliardaire de réduire la modération des contenus. Redresser la barre sera donc un défi de taille pour le futur patron.

D'autre part, la démission de Musk ne signifiera pas un départ du réseau, puisqu'il a annoncé qu'il prendra les commandes des équipes chargées du logiciel et des serveurs. De plus, il sera également probablement toujours à la tête du conseil d'administration, même sans occuper le poste de PDG. Bref, l'histoire entre Elon Musk et Twitter n'est pas encore terminée.