Aujourd'hui, mardi 7 février est le jour du "Safer Internet Day". Porté par plus de 150 pays européens, il a pris place pour la première fois en 2004 et vise à mettre en valeur un internet plus sûr pour tous, et particulièrement pour les enfants. C'est pourquoi, en ce nouveau Safer Internet Day, nous avons décidés de vous partager 5 manières de mieux protéger les plus jeunes en ligne.
#1 Faire de la prévention.
Le premier point, et peut-être le plus important : il est essentiel de communiquer avec vos enfants. Et ce, avant même que ceux-ci ne se lancent dans le monde merveilleux - mais parfois dangereux - d'internet ! Les spots diffusés dans les médias (radio, télévision...) à ce sujet sont relativement nombreux, mais c'est aux parents, grands-frères et autres de faire le gros du travail. C'est en effet à eux d'expliquer aux plus jeunes les dangers qui les guettent en ligne, afin de leur faire prendre conscience des contenus inappropriés et des abus dont ils peuvent être victimes. Si l'on inverse notre manière de penser, il est également grandement encouragé d'expliquer aux jeunes les bénéfices qu'ils peuvent tirer d'internet : jeux éducatifs ou simples loisirs inoffensifs, se cultiver, etc. On pense par exemple au site Ekolien qui mélange tout cela à travers des jeux, podcasts, actualité et activités ludiques sur le terme de la nature, gratuitement.
#2 Les accompagner.
Une fois l'étape de la prévention passée avec succès, il est temps que vos enfants fassent leur premiers pas sur internet. A vous de les accompagner en restant d'abord constamment, puis par périodes, à leurs côtés. De cette manière, vous pourrez les aider à mieux cerner les meilleures manières d'utiliser toutes les ressources disponibles en ligne, tout en évitant les danger. Vous pouvez aussi, au moins dans un premier temps, leur demander de rester dans la même pièce que vous lorsqu'ils surfent sur internet, afin de pouvoir régulièrement jeter un coup d'œil à l'écran. Ils devraient naturellement être moins tentés d'aller voir tout et n'importe quoi. Encore une fois, la communication est primordiale : n'hésitez pas à impliquer vos enfants dans vos prises de décisions, en leur demandant par exemple pourquoi tel site ou tel contenu doit être évité.
#3 Contrôler leur utilisation d'internet.
La communication et la prévention, c'est bien. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il faut par la suite lâcher ses enfants dans la jungle d'internet sans intervenir. Le but n'est pas de les épier, mais bien de contrôler leur utilisation d'internet, en vérifiant notamment les sites auxquels ils ont accès. En la matière, la mise en place d'un contrôle parental interdisant l'accès à certaines pages a déjà fait ses preuves. Il existe d'ailleurs des navigateurs dédiés aux plus jeunes à l'image de Potati, qui dispose d'une interface et de limites de navigation adaptées aux enfants âgés de 3 à 12 ans. Une version gratuite au temps d'utilisation limitées est disponible mais il y a aussi une version payante. Malgré tout, cela n'est pas suffisant. Ainsi, prenez garde aux informations que peuvent partager les plus jeunes en ligne, particulièrement sur les réseaux sociaux, en leur expliquant que les informations communiquées se retrouvent ensuite dans la nature.
#4 Imposer des règles bien définies.
Toujours dans l'optique de contrôler l'utilisation que font vos enfants d'internet sans que ceux-ci ne se sentent "fliqués", il est essentiel de rapidement définir des règles relativement claires et précises. Cela passe dans un premier temps par décider d'un temps limite que les jeunes peuvent passer en ligne - et globalement sur les écrans - chaque jour, notamment afin d'éviter toute forme d'addiction. Dites-leur également de vous demander la permission avant d'effectuer des actions auxquelles ils ne sont pas habitués, ou lorsqu'ils tombent sur des contenus qu'ils doivent savoir juger comme inappropriés (cf. le point #1). Plus globalement, listez les pages qu'ils ont ou non le droit de consulter. Vous pouvez également miser sur des règles plus originales (imposer à l'enfant de s'intéresser à tel ou tel sujet pendant une partie de son temps passé en ligne, etc). Ce site spécialisé dans l'éducation des enfants vous permettra de mieux établir les règles à mettre en place ou non et répondra probablement à de nombreuses autres questions que vous pouvez vous poser.
#5 Et en dernier recours.
Sachez enfin qu'il existe différents recours si la situation vous dépasse. Sur les différents forums et autres réseaux sociaux, il est notamment possible de signaler des pages et utilisateurs inopportuns, voire de les bloquer totalement : personne n'a envie que son enfant âgé de 10 ans ne rencontre "des filles chaudes de sa région" ou ne verse 1000 euros à une Beyonce de pacotille. Dans les cas les plus extrêmes, il est même possible de saisir la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui agit généralement en urgence dans des cas de harcèlement en ligne ou bien de publications que l'on souhaite voir supprimées. Vous trouverez ici toutes les informations nécessaires afin de la contacter en cas de besoin. La dernière option est évidemment de porter plainte auprès de votre commissariat ou gendarmerie, voire auprès du Procureur de la République. Les démarches peuvent cependant s'avérer longues et coûteuses.
On espère que ces quelques conseils sauront vous aider à mieux gérer la consommation d'internet que font les plus jeunes dans votre entourage. N'hésitez pas non plus à consulter le site officiel dédié au Safer Internet Day pour plus d'informations.