Le monde du tout numérique a les yeux tournés vers les décisions et les actions d'Elon Musk chez Twitter. Les dernières décisions du grand chef concernant le réseau social ne plaisent pas beaucoup. Et la dernière, absurde envers ses employés est très loin d'arranger la situation.
Twitter : rien ne va plus au siège social.
Twitter brûle, et Elon Musk attise le feu avec un lance-flamme. Depuis le rachat du réseau social par le milliardaire, on ne peut pas dire que l'oiseau bleu est au meilleur de sa forme. Les chiffres sont même alarmants le concernant. Elon Musk est déjà entré dans le Guiness Book des Records comme étant l'homme ayant subi la plus grosse perte d'argent, estimée à 203 milliards de dollars, passant de 340 milliards à 137 milliards. C'est ainsi que le français Benard Arnault, patron de LVMH, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec 162 milliards. Son rachat de Twitter a fait baisser drastiquement les actions de Tesla, réduisant de manière importante la fortune du multimilliardaire.
Il faut dire que les récentes mises à jour de Twitter sont loin d'être appréciées. La célèbre pastille bleu certifiant votre compte est devenue payante via un abonnement et cause plus de problèmes de vol d'identité qu'elle n'en résout, là où la fonction View Count, permettant de voir le nombre de personnes ayant vu votre Tweet indique des résultats erronés. Mais ce n'est pas suffisant pour Elon Musk, selon qui "tout va bien" sur Twitter. Une tentative plutôt vaine de rassurer utilisateurs et investisseurs sur l'avenir du réseau social. Le milliardaire est connu pour avoir un égo très important et pour vouloir être toujours au centre de la chaîne de cohésion, même quand il ne devrait pas ou que tous les éléments sont contre lui. Cela se confirme avec cette nouvelle décision, comme le rapporte Platformer. Durant une réunion avec ses ingénieurs, Elon Musk s'est inquiété de voir sa popularité et sa visibilité sur Twitter réduite. Devant les preuves et la logique de ses employés, prouvant que ses posts généraient jusqu'à 10 fois moins d'intérêt, le milliardaire aurait prétexté un Shadowban, puis a licencié les ingénieurs. Afin de confirmer si cela avait changé ou non, il a posté le tweet suivant :
Shadowban : une méthode bien pratique.
Un tweet que nous n'aurons pas besoin de traduire pour vous, puisqu'il ne contient qu'un simple point. Une manière de vérifier sa visibilité, une fois les employés responsables mis à la porte. Mais ce n'est pas la fin de cette histoire déjà absurde. Elon Musk aurait ensuite demandé à ses employés de comptabiliser le nombre de fois où ses tweets sont recommandés aux utilisateurs du réseau social. Un nouvel échec puisque aucune preuve d'un ban n'a pu être trouvée. L'homme qui, il y a quelques mois prônait la liberté d'expression à tout prix semble avoir beaucoup de mal à accepter que lui-même, quelques mois après le rachat, ne soit plus un sujet tendance sur Twitter.
Le shadowban, la raison invoquée par Elon Musk, est le nom que l'on donne à un phénomène Internet bien réel existant depuis 1980. Lorsque votre vidéo ou votre publication génère un nombre de vues nettement inférieur à ce qu'elle aurait dû faire, les internautes aiment crier au shadowban. Une forme de bannissement par l'invisibilité sur les réseaux sociaux, dont les employés de Twitter, Youtube, Instagram ou Tiktok auraient le contrôle afin de réduire l'impact d'une publication ou d'un compte sans vraiment le bannir. Une sanction qui est terrible, puisque les utilisateurs ne sont pas au courant qu'ils viennent de se prendre un sort d'exil vers les ténèbres. Tiktok a déjà avoué l'existence d'un bouton pour promouvoir certaines publications, mais ni Youtube, ni Tiktok, ni Twitter, ni Instagram n'ont clairement avoué utiliser la technique du shadowban.