Trajets, billets, restauration, boutiques de souvenirs... Le coût des dépenses peut vite grimper lorsque l'on se rend dans un parc d'attractions tel que Disneyland. Bob Iger, directeur-général de Disney, en est bien conscient.
Du changement à prévoir chez Disney.
Disney est sans conteste un géant du divertissement dans le monde. Mais cela n'empêche pas l'entreprise américaine de rencontrer des difficultés. Echecs commerciaux, rentabilité... Le boss de la firme, Bob Iger, a pour but de redresser la barre au cours des prochaines années. Pour cela, l'homme compte bien modifier ses plans en profondeur. Cela passe dans un premier temps par des changements drastiques dans l'industrie du cinéma et des séries.
Mais lors d'une récente conférence organisée par la banque Morgan Stanley, Bob Iger est également revenu sur la stratégie que Disney compte adopter concernant l'exploitation de ses parcs d'attractions, après avoir reconnu que "nous avons pu nous montrer un peu trop agressifs concernant certains de nos prix".
La conscience des problèmes, l'absence de solutions.
Lors de la conférence où il a tenu ces propos, Bob Iger a semble-t-il fait son mea culpa, insistant sur le fait qu'il a "toujours pensé que Disney était une marque qui doit être accessible". C'est pourquoi, sans donner plus de détails pour le moment, il insiste sur sa volonté d'être "plus intelligent dans la manière de fixer les prix". Une bonne nouvelle, qu'il ne faut pas accueillir trop chaleureusement. D'abord, rien ne dit que des baisses drastiques des prix sont prévues dans les parcs d'attractions dirigés par l'entreprise. Ensuite, Iger évoque le besoin de permettre une meilleure accessibilité au grand public, en continuant d'assurer la rentabilité et la croissance de Disney. Deux objectifs parfois difficiles à concilier.
Quoi qu'il en soit, c'est Disney dans son intégralité que Bob Iger compte remettre sur le droit chemin, quitte à prendre des mesures drastiques. L'objectif serait d'économiser au moins 5 milliards de dollars, en passant potentiellement par la suppression de milliers de postes au sein de l'entreprise.