Après avoir payé une amende historique d'1,25 milliard d'euros l'an passé, McDonald's va de nouveau mettre la main au portefeuille.
Nuggets vegan, embouts en métal et résidus de bœuf.
McDonald's alterne souvent le bon et le moins bon. La plus célèbre enseigne de fast-food a opté depuis quelques années pour un virage plus healthy avec la mise en place de frites de légumes venant remplacer ses traditionnelles potatoes (durant un temps), ou encore via l'ajout à sa carte de burgers et de nuggets vegan. La firme s'est aussi alignée sur un terrain plus écologique en mettant à disposition de ses clients des emballages de frites ou de boissons réutilisables.
Pourtant, l'entreprise fait parfois la Une pour des faits bien moins favorables. Fin avril, par exemple, la PETA a récemment pris à partie McDonald's sur les réseaux sociaux. La People for the Ethical Treatment of Animals, l'association à but non-lucratif dont l'objet est de défendre les droits des animaux a accusé la chaîne de tromper ses consommateurs en faisant cuire ses frites dans de l'huile contenant des extraits de viande de bœuf. Plus tôt dans l'année, une cliente d'un McDonald's d'Ille-et-Vilaine avait faite la désagréable découverte de trouver un embout en métal provenant des machines à boissons de l'enseigne au fond de son gobelet.
Dans l'œil de la répression des fraudes.
Cette fois-ci, la chaîne de restaurants McDonald's est épinglée "pour des retards dans le paiement des factures de ses fournisseurs". Suite à une enquête de la répression des fraudes, la firme va écoper d'une amende salée de 200.000 euros. La sanction a été prononcée par la Direction régionale et interdépartementale de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DRIEETS) d'Île-de-France.
Mercredi, McDonald's France affirme pourtant à l'AFP, "avoir expliqué" à la DGCCRF que "les cas (de délais de paiement non respectés) rapportés se concentrent sur les périodes de confinement liées à la gestion de la pandémie de Covid-19" : "L'organisation de l'entreprise a été, comme l'ensemble des entreprises, désorganisée dans la mise en œuvre de (ses) procédures de paiement", poursuit l'enseigne. McDonald's regrette également que "l'administration n'ait pas tenu compte de ces contraintes majeures externes".
En juin 2022 déjà, McDonald's avait été contraint de payer 1,25 milliard d'euros afin d'éviter des poursuites pénales pour fraude fiscale entre 2009 et 2020.