Alors que les températures baissent, une étude révèle qu'un logement trop froid aurait des conséquences sur notre corps et notre cerveau.
Dès que les premières fraicheurs d'automne surviennent, les réflexes pour se réchauffer se multiplient. On compte plus de couches de vêtements sur le corps. On consomme plus de boissons chaudes et les feux de cheminée reprennent. Cependant, la hausse du prix de l'énergie contraint certains foyers à limiter leur utilisation du chauffage.
En début de semaine, une étude avait révélé qu'une exposition prolongée au vent (notamment les plus froids), pouvait être nocive. Toutefois, peu d'études s'étaient penchés sur l'impact d'une exposition prolongée au froid en intérieur.
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Des températures froides en intérieur peuvent avoir plusieurs origines. Cela peut être un manque d'isolation, une mauvaise exposition ou un refus d'utiliser le chauffage. Mais une étude britannique récemment publiée dans MedicalXpress révèle que ce froid prolongé peut avoir des conséquences désastreuses.
Un intérieur à moins de 19°C entrainerait une détresse mentale et affecterait la vie sociale des membres du foyer
En temps normal, une température de 19° est recommandé dans les différentes pièces du foyer. Toutefois, les difficultés à payer les factures font que de nombreuses personnes n'ont que 15°C voire moins dans leur intérieur. Pour déterminer l'impact de ce froid permanent, les chercheurs ont utilisé comme base la UK Household Longitudinal Study.
Cette étude globale portant sur l'intérieur des foyers britanniques incluait notamment les températures moyennes enregistrées. Puis en se basant sur ces données, ils ont tenté de visualiser et de modéliser différents cas de figure. La santé mentale et physique des « patients » de ces simulations étaient ajustés en fonction de la température.
Il ressort que dans un intérieur froid, les personnes ont deux fois plus de chance de développer une détresse mentale grave. Cela peut se traduire par des insomnies, une tristesse récurrente, une perte d'appétit... Pire encore : chez les personnes ayant des antécédents mentaux, le risque est triplé par le froid.
Le développement de certaines maladies favorisé par un logement froid
En plus de ces symptômes, le fait de ne pas pouvoir payer les factures ou de chauffer génère également du stress. Cela entraine aussi de l'isolement social chez les personnes concernées. Mais les effets négatifs du froid ne s'arrêtent pas là.
En effet, les personnes fragiles comme les seniors ou les patients cardiaques augmentent les risques de souffrir de problèmes de santé. Chez les plus jeunes, l'exposition prolongée au froid augmente les risques de souffrir des maladies hivernales comme la grippe ou les maux de gorge.
Afin d'éviter cette sensation de froid même en intérieur, consommer des boissons chaudes ou se couvrir d'un plaid est recommandé.