Un peu plus tôt dans le mois et suite à l'immense succès rencontré par la série live-action One Piece sur Netflix, nous vous avions présenté certains des animes qui vont également avoir droit à leur adaptation en prise de vues réelles prévues par le géant du streaming. Et bien que les animes semblent avoir le vent en poupe plus que jamais auparavant, la fermeture d'une société japonaise majeure dans le domaine de la japanimation pourrait bien avoir de sérieuses conséquences sur certains classiques du genre. On vous dit tout.
Une triste nouvelle pour le monde de l'animation.
Une chose est sûre, c'est que les animes font désormais partie intégrante de notre culture populaire contemporaine, parvenant alors à séduire de plus en plus de personnes au fil des ans. Et ça, de nombreux acteurs de l'industrie l'ont bien compris, à commencer par les plateformes de streaming. C'est pourquoi on peut régulièrement retrouver des nouveautés de ce type au sein de leur catalogue. Nous vous avions d'ailleurs récemment présenté les nouveaux animes qui vous pourrez découvrir sur Netflix durant ce mois de septembre 2023.
Et pourtant, malgré cette popularité croissante, l'industrie de la japanimation a récemment annoncé une terrible nouvelle. En effet, c'est la semaine dernière que l'entreprise Tokyo Laboratory a déclaré qu'elle allait bientôt fermer ses portes, et ce après près de 70 ans d'activité. Cette société nippone, qui est une filiale de la Toho, est notamment connue pour conserver les archives de certains anciens classiques des films d'animation.
Mais ce qui a vraiment suscité l'effroi de nombreux fans, ce n'est pas l'annonce de la fermeture en tant que telle, mais plutôt la décision qui suit cette fermeture. Car avec la fin de l'activité de Tokyo Lab, qui doit fermer ses portes en novembre de cette année, les fans ont découvert que d'ici la fin du mois d'octobre, la société allait devoir détruire les films originaux qui n'auront pas été réclamés par les ayants droits.
Comme l'explique ANN dans son article à ce sujet, Tokyo Lab met tout en œuvre pour rendre les "masters" à ses clients, mais le fait est que certains semblent être injoignables. C'est pourquoi l'entreprise japonaise a demandé aux personnes qui pensent que leurs originaux sont en sa possession de prendre rapidement contact avec eux avant qu'il ne soit trop tard.
Voici un extrait de leur communiqué de presse, partagé par nos confrères chez Dexerto :
En raison de la cessation de nos activités à la fin du mois de novembre de cette année, nous ne serons plus en mesure de continuer à stocker les plaques cinématographiques originales à partir du mois de décembre, et nous nous efforçons donc actuellement de les renvoyer à nos clients.
Nous nous excusons pour tout inconvénient, mais si nous ne recevons pas de réponse à notre contact, ou si nous ne pouvons pas vous contacter, ou encore si nous ne nous pouvons pas confirmer le retour de l'original, il sera détruit à partir de la fin du mois d'octobre, et cette destruction sera laissée à la charge de notre société.
Si nous ne savons pas exactement quelles sont les œuvres qui pourraient potentiellement être la cible de ce grand ménage, de nombreux originaux pourraient ainsi disparaître, puisque l'entreprise a conservé près de 70 ans d'archives depuis ses débuts dans les années 1950.