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La visite du pape a été difficile à digérer pour l'extrême droite française. Alors qu'elle est habituée à combattre l'immigration au nom de la défense des « racines judéo-chrétiennes » de la France, voilà que le premier personnage de l'Eglise catholique vient à Marseille donner une leçon d'intégration et d'ouverture aux migrants, au nom du « devoir de civilisation » de sauver des « personnes qui risquent de se noyer ».
Pas vraiment du goût du Rassemblement national. « Il est argentin et il n'a pas conscience du problème de l'immigration aujourd'hui en Europe qui déstabilise les sociétés européennes », a attaqué Jordan Bardella, invité de « BFM Politique », ce dimanche midi. « Quand il dit, Marseille est un havre de paix, permettez-moi comme tous les Français, de m'offusquer et de dire qu'il ne connaît pas Marseille », a-t-il critiqué.
Une préférence pour Benoît XVI.
« Il fait le choix d'avoir un discours politique mais mon rôle c'est de lui rappeler que lorsqu'on appelle à l'immigration massive, qu'on appelle à l'ouverture inconditionnée et illimitée de l'ensemble de nos frontières, alors on porte une responsabilité sur la croyance et l'eldorado que se font ces gens du continent », a-t-il insisté.
Se disant « non-croyant mais respectant ceux qui ont la foi », Jordan Bardella a dit préférer « la sagesse de son prédécesseur Benoît XVI qui déclarait que les États ont le droit de réglementer les flux migratoires ».