Fête juive annuelle, en décembre (Jn 10:22), commémorant la purification et la reconsécration du Temple, en 165 av. J. -C, par Judas Macchabée (1Ma 4:36-59,2Ma 10:1-6), à la suite des profanations d'Antiochus Épiphane.
Les cérémonies et réjouissances avaient commencé le 25 du mois de kislev, 3 e anniversaire de la pire abomination, lorsque l'autel de Dieu avait servi au culte des idoles (1Ma 1:54-59) ; elles s'étendirent sur huit jours, ce qui donna sa durée à la fête. On ne cessait pas les occupations, mais on supprimait les jeûnes, on illuminait les demeures, on faisait bonne chère et l'on se rendait, avec palmes et rameaux, aux services spéciaux des synagogues ou du Temple.
La fête de la Dédicace rappelle celle de la récolte ou des « tabernacles » (cf. 2Ma 10:6 1:9), et il n'est pas très facile de démêler si les événements de Jn 9:1-10:21 se rattachent à l'une (Jn 10:22) ou à l'autre (Jn 7:2) ; en tout cas, la question des Juifs sur le Messie, à la fête de la Dédicace (Jn 10:24), n'était pas sans rapport avec l'espérance juive, « attendant qu'il parût un prophète pour décider du sort » de l'ancien autel des holocaustes (1Ma 4:46) ; mais les ennemis de Jésus n'étaient pas spirituellement capables de comprendre sa révélation du culte en esprit. Voir (cf. Jn 2:19 4:21 et suivants) Fêtes, 4.