Plus on se rapproche du début des Jeux Olympiques de Paris 2024, plus les polémiques s'enchaînent. Après que la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé une augmentation drastique des prix des transports en commun, une autre nouvelle vient de tomber : pour se déplacer dans la capitale l'été prochain, il faudra se munir d'une attestation ! Et encore une fois, on ne peut pas dire que les internautes soient ravis.
JO 2024 : de polémique en polémique.
Il y a quelques semaines, on a appris que les logements du Crous seraient réquisitionnés pour loger du personnel pendant les Jeux Olympiques 2024, obligeant 2 000 étudiants à être relogés. Plus récemment, il a été annoncé que la vitesse maximale du périphérique parisien serait abaissée à 50 km/h, et ce très prochainement. Pas plus tard qu'hier, Valérie Pécresse et IDF Mobilités ont dévoilé les nouveaux prix absolument exorbitants des transports en commun qui seront pratiqués pendant les prochains JO, déchaînant la colère des internautes.
Ces derniers n'ont même pas encore eu le temps de se remettre de cette information que déjà, une autre annonce polémique enflamme les réseaux sociaux. Ce lundi, le préfet de police Laurent Nuñez a en effet révélé dans les colonnes du Parisien qu'il sera impossible de limiter les déplacements en véhicule et à pieds dans Paris, et ce, tout au long des JO 2024. Pour ce faire il faudra obtenir une dérogation spéciale, qu'il faudra ensuite présenter sour la forme d'un QR Code. Voici tous les détails en notre possession à l'heure où nous écrivons ces lignes.
Une dérogation pour se déplacer pendant les jeux olympiques.
"Il faudra s'enregistrer en amont sur une plateforme numérique en fournissant un certain nombre de justificatifs : de domicile, mais pas que". Voilà ce qu'a annoncé le préfet de police au Parisien ce lundi 28 novembre, évoquant les mesures de sécurité qui seront prises pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, sans communiquer les dates exactes. Il explique que s'inscrire sur ce site et fournir les documents demandés permettra ensuite d'obtenir un QR Code qu'il faudra présenter aux forces de l'ordre en cas de contrôle. Pour les personnes qui n'ont pas accès à internet et qui ne liront donc jamais cet article, des justificatifs papiers et des "macarons" devraient être mis à disposition. Car pendant les JO, certaines zones de la capitale seront autrement inaccessibles en véhicule, à pieds, voire dans les deux cas.
Celles-ci seront proches des lieux dans lesquels se déroulent les divers épreuves des Jeux, et seront réparties plusieurs périmètres. Le premier, le plus proche, ne sera accessible qu'au personnel accrédité et aux personnes munies d'un billet. Le second sera plus étendu, et y pénétrer nécessitera d'être systématiquement fouillé. Des mesures devraient être prises pour éviter d'incommoder les riverains. Le troisième périmètre, "rouge", interdira la circulation en véhicule motorisé. Le dernier, enfin, est le "bleu" : pour s'y rendre en véhicule, il faudra y vivre ou y travailler, ou bien se rendre dans un commercer ou restaurant spécifique.
Pour rassurer les Parisiens et touristes, le préfet de police précise que ces zones ne seront contrôlées que durant une durée limitée, juste avant et juste après le début et la fin d'une épreuve. Seule exception, la cérémonie d'ouverture, qui se trouve dans une zone qui sera plus étendue que par la suite, et dont l'accès sera limité plusieurs jours à l'avance. La plateforme pour obtenir les dérogations nécessaires ouvrira ses portes virtuelles en mars ou avril 2024.