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Disney : Nicolas Cage "stupéfait" que le studio ne poursuive pas cette licence à succès


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Parfois injustement mal-aimé et sous-coté, le comédien Nicolas Cage, neveu du célèbre cinéaste Francis Ford Coppola, a pourtant une belle et éclectique filmographie derrière lui. L'acteur américain continue de s'illustrer dans de nombreux projets, à l'instar du récent Un talent en or massif, dans lequel il donne la réplique au très apprécié Pedro Pascal. Alors qu'il a récemment fait des révélations quant à sa volonté de s'éloigner des salles obscures, la star a fait des reproches à Disney dans une interview accordée à Deadline.

L'incompréhension est totale.

L'acteur aime s'illustrer dans des projets atypiques, parfois même résolument étranges. C'est d'ailleurs le cas de Dream Scenario, une comédie fantastique écrite et réalisée par un certain Kristoffer Borgli. La production du projet est notamment assurée par le cinéaste Ari Aster, célèbre et célébré pour ses longs-métrages horrifiques (Hérédité, Midsommar). Cage explique avoir été contacté par ce dernier, qui avait eu vent de son envie de collaborer avec lui, et ce, après visionnage de ses deux terrifiantes œuvres. Voilà comment le comédien a rejoint Dream Scenario, dans lequel il campe un professeur tout ce qu'il y a de plus normal... Jusqu'à ce qu'il se retrouve dans les rêves de millions d'êtres humains.

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Si Nicolas Cage apprécie donc ce type d'œuvres plus que de raison, on a toutefois pu le voir à l'affiche de projets plus classiques. Il a, à plusieurs reprises, travaillé avec les studios Disney : leur dernière collaboration, L'Apprenti Sorcier, remonte à 2010. Auparavant, la star américaine a tourné dans deux longs-métrages d'une seule et même licence, à savoir Benjamin Gates ! La saga débute en 2004 avec Benjamin Gates et le Trésor des Templiers. Quatre ans plus tard, un séquel baptisé Benjamin Gates et le Livre des secrets fait son entrée dans les salles obscures. En dépit du succès des deux volets, Disney n'a visiblement pas prévu de poursuivre l'aventure, chose que Cage lui-même ne parvient pas à expliquer...

Une bouteille à la mer.

Le premier volet, fort d'un budget de 100 millions de dollars, en récolte 347,5 millions à l'international. Une belle performance, néanmoins surpassée par le second volet : sur un budget de 130 millions de dollars, le long-métrage parvient à engranger 459,2 millions. Il est donc réellement étonnant que Disney n'ait pas donné le feu vert pour un troisième long-métrage, qui témoignait de critiques certes mitigées, mais globalement positives. Quinze ans plus tard, l'interprète du fameux chasseur de trésor aux allures d'Indiana Jones n'a toujours pas digéré cette absence de considération de la part des studios. En effet, Disney+ avait, il y a peu, diffusé la première saison d'une série dérivée des aventures de Gates. Baptisée Trésors Perdus : Le Secret de Moctezuma, elle a été annulée au bout d'une saison.

Je reste stupéfait que Disney n'ait pas voulu en faire un troisième film.

L'occasion pour Cage d'évoquer les beaux souvenirs qu'il garde de ces tournages et de rendre hommage au réalisateur, Jon Turteltaub, pour ces "classiques" à visionner en famille. Selon le comédien principal, la saga compte ainsi deux points très positifs : elle "apportait de la joie" aux spectateurs, tout en s'inscrivant comme "intéressante" de par son ancrage historique. Ces deux arguments prouvent, à son sens, le mérite de la licence !

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S'il salue les films profonds, "abstraits", l'interprète affirme penser que les films divertissants, donnant "la possibilité aux familles de s'échapper", de s'évader des tracas du quotidien, sont tout aussi importants.

Je crois qu'ils sont tous valables.

Les fans de l'acteur seront ravis d'apprendre qu'il est revenu sur son envie de retraite : Nicolas Cage indique qu'il compte surtout ralentir un peu le rythme, le poussant à sélectionner ses futurs projets de façon plus "stricte".