Le réalisateur de Dune et de sa suite, actuellement au cinéma, a exaucé le dernier souhait d'un patient en soins palliatifs. Denis Villeneuve, acclamé à travers le monde pour son adaptation de l'oeuvre de Frank Herbert, dont même le fils de l'écrivain est admiratif, a accédé aux dernières volontés d'un monsieur en fin de vie. Une anecdote aussi belle qu'émouvante que nous vous racontons ci-dessous.

Voir Dune 2, le dernier souhait de ce patient sur le point de décéder.

Voir le deuxième volet de la saga Dune : voilà le souhait formulé par un patient en fin de vie près de deux mois avant la première du film de Denis Villeneuve. Selon nos confrère de Global News Canada, tout a commencé au début du mois de janvier, lorsqu'un homme d'âge moyen du nord du Québec alors en soins palliatifs, a confié à son intervenante qu'il était cinéphile et qu'il voulait absolument voir Dune 2 avant son décès. Cette professionnelle du corps médical, Josée Gagnon, a alors décidé de tout mettre en oeuvre pour que ce soit le cas.

Je me suis demandé ce qu'on pouvait faire. Puis mon mari m'a rappelé que je pouvais faire bouger les choses. J'ai donc affiché mon message sur les médias sociaux et nous avons communiqué avec l'équipe de Villeneuve dans les 12 heures qui ont suivi.

Josée Gagnon a qualifié cet effort de "course contre la montre", mais la magie d'Internet et des réseaux sociaux aidant, son souhait a été exaucé. Elle a pu être mise en contact avec l'équipe de Denis Villeneuve. La productrice du film, Tanya Lapointe, qui est aussi l'épouse du réalisateur, a proposé de le faire venir par avion à Los Angeles ou bien de le faire assister à la l'avant-première à Montréal. Néanmoins, le patient n'étant pas en mesure de se déplacer, le 16 janvier dernier, un des assistants du cinéaste s'est déplacé à son chevet. Armé de l'ordinateur portable du réalisateur, il a permis au mourant d'avoir accès à l'intégralité du film lors d'une projection privée (rideaux fermés, téléphones portables rangés).

Il n'a pu voir que la moitié du film, qui dure près de trois heures, mais son intervenante a affirmé que cela en valait la peine. Il est décédé quelques jours plus tard.