En 2019, James Gunn produit Brightburn - L'enfant du mal, une relecture horrifique de Superman. Récemment, le cinéaste vient d'aborder le développement d'une possible suite. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes...
C'est quoi Brightburn ?
Réalisé par David Yarovesky, Brightburn est une relecture horrifique de l'histoire de Superman. Comme avec le personnage de l'écurie DC, Brightburn raconte comment un enfant alien s'écrase dans une petite ferme américaine. Le jeune garçon est alors recueilli par un couple qui ne peut pas avoir de bébé, et qui va l'élever comme son propre enfant. Mais à la puberté, le jeune Brandon développe des pouvoirs impressionnants : super-force, super-vitesse, rayons lasers qui sortent des yeux, invincibilité, capacité de voler, etc...
Brandon déploie en réalité toutes les mêmes aptitudes que Superman. Sauf que contrairement au gentil kryptonien, Brandon lorgne rapidement vers la violence, le sadisme et la folie. En fait Brightburn aborde l'histoire de Superman d'un point de vue plus sombre, plus dramatique et plus réaliste. De quelle manière les réactions disproportionnées d'un jeune adolescent, les caprices d'un enfant, se matérialisent quand ce dernier possède la force de Superman. Brightburn a divisé les avis presses et spectateurs, mais a tout de même rapporté plus de 33 millions de dollars de recettes au box-office pour un budget de 6 millions.
Bientôt une suite ?
Depuis la sortie de Brightburn, les fans de cette version dark de Superman réclament une suite. Mais maintenant que James Gunn est occupé à gérer le DC Universe, on voit mal comment il aurait le temps de s'impliquer dans un éventuel Brightburn 2. James Gunn a même répondu à un fan, sur Threads, expliquant alors :
Il n'y a pour le moment aucun projet.
Une déception pour les amateurs du premier film. Parce que même si Brightburn n'est pas parfait, c'est incontestablement un film de super-héros qui sort de l'ordinaire, violent, mature, et qui s'adresse à un public adulte. Un divertissement efficace, véritablement trash dans sa représentation de la violence, qui évite la happy end traditionnelle, et ne fait aucune concession.