Le 8 mars 2014, l'avion MH370 de la Malaysia Airlines a soudainement disparu des radars entre Kuala Lumpur et Pékin. Depuis, le mystère reste entier. Ce crash est à ce jour, non élucidé, malgré les incohérences et contradictions des autorités malaisiennes.

L'archive en tête de cet article est le reportage diffusé le soir de la disparition de l'avion dans le 19/20 de France 3. Les informations, on le voit, sont encore parcellaires et incomplètes. «Ce soir, le Boeing de la Malaysia Airlines (...) n'a toujours pas pu être localisé», annonce en lancement la journaliste. Les images diffusées ce samedi soir-là sont «habituelles» en pareilles circonstances : des proches des victimes bouleversés et des déclarations d'officiels qui n'ont pas beaucoup de précisions à apporter. «L'heure n'est pas aux spéculations, ni aux conclusions, nos pensées et prières vont aux familles touchées», déclarait ainsi le premier ministre malaysien.

Quelques heures après la disparition du Boeing 777, les recherches étaient concentrées dans une zone équivalente à deux heures de vols depuis Kuala Lumpur en direction de Pékin.

Le reportage se terminait par «une information surprenante» : un Italien et un Autrichien, qui figuraient sur la liste des passagers, n'avaient pourtant pas pris place à bord. Leurs passeports ayant été volés quelques mois plus tôt. En réalité, et on l'apprendra plus tard, deux passagers iraniens voyageaient sous de fausses identités, avec les deux passeports volés.

Parmi les 239 personnes à bord, se trouvaient 154 Chinois et 4 Français. La femme et deux des enfants de Ghyslain Wattrelos étaient dans l'avion. Depuis, cet ancien expatrié en Chine a enquêté sans relâche pour faire connaître la vérité sur cette disparition. En 2015, à l'occasion du premier anniversaire des faits, il avait témoigné sur France 2 :

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vid … -d-un-pere

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