Il y a quelques jours, nous apprenions que Netflix prévoyait de lancer cette option payante qui permettrait aux abonnés de pouvoir bénéficier d'une offre pas très chère et ce, sans publicité. De quoi faire grimper encore plus le nombre d'abonnés de la plateforme. Mais cet été, outre-Atlantique, le service de streaming a dû faire face à une vague de résiliation suite à un choix polémique de son co-fondateur Reed Hastings.
Elon Musk soutient Trump, Reed Hastings est pro-Harris.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'aux États-Unis, la campagne présidentielle bat son plein. Deux camps s'affrontent avec d'un côté le parti Républicain porté par Donald Trump et de l'autre Kamala Harris qui représente le parti Démocrate, le parti politique qui occupe actuellement la Maison Blanche.
On savait que Trump était soutenu par le milliardaire sud-africain Elon Musk, qui n'avait d'ailleurs pas hésité à proposer de développer une armure façon Iron Man au Républicain après sa première tentative assassinat. De son côté, l'actuelle vice-présidente et candidate démocrate a pu compter sur le soutien de Reed Hastings, l'un des fondateurs de Netflix. En effet, ce dernier avait annoncé au média The Information avoir fait un don à hauteur de 7 millions de dollars en faveur de Kamala Harris. Pour rappel, ce genre de don est monnaie courante aux États-Unis. Il n'avait pas caché son envie de voir la candidate accéder aux plus hautes fonctions des USA en postant ce message sur X.
Reed Hastings a écrit :
Félicitations à Kamala Harris -- maintenant, il est temps de gagner
Rappelons que le co-fondateur de Netflix est un fervent démocrate depuis de nombreuses années.
Le don de Reed Hastings ne passe pas chez les pro-Trump.
Mais le revers de la médaille quand on apporte son soutien en politique, c'est que ça ne passe pas chez les supporters du camp adversaire. Et quand on est une firme comme Netflix, le risque est de perdre de l'argent. Ça n'a pas manqué car les pro-Trump n'ont pas tardé à réagir à ce don en appelant au boycott de la plateforme de streaming. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #CancelNetflix a été très largement relayé par l'électorat de l'ex-président américain. Une campagne qui a porté ses fruits car selon Bloomberg, Netflix a fait face à un taux de résiliation de 2,8% aux Etats-Unis en l'espace de quelques jours en juillet dernier.
Précisons, comme le note le cabinet Antenna, que cette hausse des résiliations chez Netflix outre-Atlantique coïncide aussi avec la suppression du forfait Netflix Essentiel.