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Christophe Dechavanne, chroniqueur dans l'émission « Quelle époque ! », sur « France 2 », doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Moulins, jeudi 20 février. Il sera jugé après un contrôle routier dans l'Allier en août 2024.
L'ancien présentateur star de TF1, Christophe Dechavanne, sera jugé devant le tribunal correctionnel de Moulins (Allier), ce jeudi 20 février 2025, à 14 h, pour conduite sous stupéfiants en récidive. L'information révélée par le journal régional La Montagne, dimanche 16 février, a été confirmée par Le Parisien.
Drogue et excès de vitesse.
L'ancien animateur de Coucou c'est nous !, Ciel, mon mardi ou La roue de la fortune, aujourd'hui chroniqueur dans Quelle époque !, sur France 2, de son nom complet Christophe Dechavanne-Binot, avait été contrôlé le samedi 17 août 2024 à Toulon-sur-Allier.
Selon les informations de La Montagne, l'animateur, aujourd'hui âgé de 67 ans, avait consommé de la cocaïne et roulait à 120 km/h sur une portion limitée à 80 km/h.
Il est poursuivi pour avoir conduit en « ayant fait usage de substances ou de plantes classées comme stupéfiantes, en récidive ». Une infraction de plus pour l'animateur, déjà condamné en 2015 à une suspension de permis, après avoir été flashé à 230 km/h sur l'autoroute A71, dans le Loir-et-Cher.
« Je sais quelle réputation j'avais. »
En janvier 2024, Christophe Dechavanne avait publié une autobiographie intitulée Sans transition (Flammarion). Dans une interview à Ouest-France, il expliquait : « Ma vie privée et ma vie professionnelle ont été aussi cabossées l'une que l'autre ».
Interrogé par Le Parisien, il était revenu sur certaines rumeurs à son sujet, notamment celles liées à la consommation de cocaïne, niant toute dépendance à la drogue. « Je sais très bien quelle réputation j'avais dans Paris. Je sais en plus qui l'a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu'il fallait que ça s'arrête. Mais c'était trop tard », avait-il affirmé.
Il risque une suspension de permis.
Sollicités dès dimanche soir par Le Parisien, ni Christophe Dechavanne ni Me Dylan Slama, son avocat, n'ont souhaité éclaircir la situation.
Christophe Dechavanne risque une amende de 4 500 €, une suspension de son permis pendant 3 ans, ou une annulation pure et simple de son permis de conduire avec l'interdiction de le repasser pendant 3 ans. Le jugement pour ce type d'infraction de la route peut inclure une peine de prison.