Une odeur suspecte dans la cabine : les pompiers interviennent à l'atterrissage à Orly d'un vol Air France Toulouse-Paris

Petite frayeur pour les passagers d'un vol Air France qui reliait mardi Toulouse (Haute-Garonne) à Paris : les pompiers sont intervenus à l'atterrissage à Orly pour une odeur suspecte en cabine, nous indique la compagnie aérienne.

Tôt le matin, « une odeur d'origine indéterminée » a été « perçue en cabine » sur le vol AF6101 mené en Airbus A318. L'équipage de l'appareil qui doit atterrir à 7h09 prévient l'aéroport d'Orly : les pompiers doivent intervenir sur le tarmac à l'atterrissage. « Cette décision a été prise conformément aux procédures du constructeur, aux consignes de la compagnie et en application du principe de précaution », détaille Air France.

L'appareil atterrit finalement « normalement » à 7h09 et les pompiers de l'aéroport interviennent. « Aucune anomalie » n'est relevée, notent les pompiers qui vérifient la cabine. À 7h20, « après les vérifications », l'Airbus « a pu regagner son point de stationnement ».

Les toilettes bouchées sur un Chicago-New Delhi

Dans son communiqué, Air France rappelle que « les équipages de la compagnie sont formés et entraînés régulièrement pour gérer ce type de situation et que la sécurité de ses clients et de ses membres d'équipage est son impératif absolu »

Ces incidents ne sont en effet pas si rares. Il y a quelques jours encore, un avion qui devait l'appareil qui devait relier New Delhi en provenance de Chicago en près de 14 heures de vol a dû revenir à l'aéroport international O'Hare de Chicago (ORD) : neuf des dix toilettes de l'appareil auraient été rendues inutilisables. Les seuls disponibles se trouvaient dans la classe affaires pour les plus de 300 passagers de ce Boeing 777-337 ER.

Selon le consultant en aviation Mark Martin, cité par Hindustan Times, il n'est pas « rare qu'une ou deux toilettes à aspirateur soient obstruées parce que les passagers jettent souvent des mouchoirs ou des couches », mais il est « pratiquement impossible » que toutes soient obstruées « uniquement par la faute des passagers, et d'une manière qui provoque un détournement d'urgence ». De quoi expliquer le terme de « problème technique » utilisé par la compagnie aérienne.