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Des satellites espions aux canons et aéronefs : comment cette PME de Creuse


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Saviez-vous que le tout dernier satellite espion de l'armée française doit une partie de sa très stratégique précision au travail d'employés creusois à Champagnat ? Analyse des perspectives de réarmement avec le P-DG du groupe SEMIP-Codechamp.

La Creuse connaît l'entreprise Codechamp, peut-être moins le groupe...

L'histoire débute en 1960 quand mon grand-père crée SEMIP à Argenteuil, une PME spécialisée dans la conception et la fabrication de capteurs de position potentiométriques. Puis, en 1980, naît Codechamp, également une PME concevant et fabriquant des capteurs de positions, mais grâce à une autre technologie, celle du codage optique.

Mon père a développé l'activité de ces entreprises complémentaires et, il y a deux ans, il a souhaité prendre une retraite bien méritée et a revendu le groupe au fonds d'investissement Weinberg Capital Partners (WCP), le tout premier fonds d'investissement européen dans le domaine de la défense avec son programme Eiréné (lire ci-dessous). Je dirige depuis le groupe et nous employons 50 salariés à Champagnat chez Codechamp et 20 chez SEMIP à Argenteuil.

Quelle part représente le secteur de la Défense dans l'activité du groupe ?

C'est la plus grande part, depuis nos origines. Nos produits sont des capteurs d'ultraprécision conçus pour s'intégrer dans des systèmes complexes et fonctionner dans des environnements à fortes contraintes. Nous travaillons à 70 % pour la défense et à 20 % pour le spatial. Codechamp a ainsi actuellement près de 500 de ses codeurs qui sont en orbite autour de la Terre. Les 10 % restants de notre activité sont partagés entre le nucléaire civil et le sport automobile.