Les règles vont bientôt changer dans les aéroports et les voyageurs vont devoir s'y habituer.

Voyager en avion ne sera désormais plus tout à fait pareil.

Un accessoire indispensable, que l'on devait absolument avoir sur soi avant de prendre un vol à l'aéroport, va prochainement disparaître au profit d'un dispositif numérique.

La fin d'une époque, mais aussi le début d'une nouvelle ère où les procédures seront plus simples.

Ce nouveau dispositif va simplifier les files d'attente dans les aéroports simple.

Avec ce nouveau système, fini les longues files d'attente car nous n'aurez dorénavant plus besoin de carte d'embarquement pour monter dans l'avion. Celles-ci vont en effet être remplacées dans les mois qui viennent.

C'est en tout cas ce que promet l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) qui prévoit de mettre en place un nouveau dispositif pour permettre aux voyageurs d'embarquer plus facilement à bord des appareils. L'idée étant également de réduire les retards et éviter au maximum les correspondances manquées.

Ainsi, pour prendre son avion, il faudra se soumettre à la reconnaissance faciale et posséder ce que l'on appelle un « pass de voyage » digital, qui sera directement stocké dans votre smartphone. Dès la réservation du billet, les voyageurs pourront donc télécharger ce pass - sur lequel figurera toutes les informations nécessaires - et n'auront besoin que de cet unique document dématérialisé pour embarquer. Ensuite, une fois à l'aéroport, un simple scan de leur visage suffira à la compagnie aérienne pour vérifier leur identité et le reste des informations, déjà renseignées lors de la réservation. De plus, ce pass sera mis à jour en temps réel à chaque nouveau changement concernant le vol (heure, durée, ou encore places dans l'avion) afin d'éviter aux passagers des paniques de dernière minute.

Cette innovation, qui devrait être instaurée dans les trois prochaines années, fait néanmoins naître chez certains des craintes quant à la protection de la vie privée des voyageurs. Un volet sur lequel l'OACI se veut rassurante.

Affaire à suivre !