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El Roslino
Illustration du journal "Le Petit Parisien" en 1891 pour un article sur une nouvelle victime de Jack L'Eventreur.
Un détective privé britannique appelle la justice à rouvrir une enquête sur Jack l'Éventreur afin que son identité soit enfin déterminée avec certitude. Il est soutenu dans sa démarche par plusieurs familles de victime.
C'est une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre depuis plus de 135 ans. En 1888, un homme a semé la terreur dans le quartier de Whitechapel, à Londres, après avoir égorgé et éventré cinq femmes. Des crimes qui lui ont valu le surnom de Jack l'Éventreur ou « Jack The Ripper », mais aucune condamnation, car le tueur en série n'a jamais pu être identifié. Une mission que tente de relever un détective privé du nom de Russell Edwards depuis plusieurs années et qu'il a affirmé avoir résolue dans un livre paru en 2014.
Pour lui, Jack l'Éventreur était Aaron Kosminski, un barbier et émigré polonais âgé de 23 ans au moment des faits, décrit comme quelqu'un de « paranoïaque » et souffrant d'hallucinations. En 2023, Russell Edwards a obtenu ce qu'il considère comme une preuve supplémentaire de ce qu'il avance. En 2007, le détective avait acheté aux enchères le châle ensanglanté retrouvé sur le corps de Catherine Eddowes, la quatrième victime de Jack l'Éventreur, tuée dans la nuit du 30 septembre 1888. Et après analyse ADN, via la technique de parentèle, l'homme a découvert que s'y trouvaient mêlés les ADN de la victime et d'Aaron Kosminski.
Depuis, Russell Edwards a assuré au « Daily Mail » avoir trouvé le potentiel mobile des crimes d'Aaron Kosminski : l'homme aurait eu des liens avec les francs-maçons, qui auraient à la fois motivé ses meurtres et l'auraient protégé des forces de l'ordre.
« Une forme de justice pour les victimes »
Aujourd'hui, Russell Edwards affirme au média anglais avoir engagé une équipe juridique afin de monter un dossier le plus solide possible pour demander à la justice britannique de rouvrir une enquête pour établir avec certitude l'identité de Jack l'Éventreur.
Car en 2015, un chirurgien britannique, Wynne Weston-Davies, avait allégué que le tueur de Whitechapel était un journaliste chargé de la rubrique « fait divers » de son journal, Francis Spurzheim Craig. Puis en 2023, l'arrière-arrière-petite-fille d'un policier britannique qui a participé à la traque de Jack l'Éventreur, Sarah Bax Horton, avait, elle aussi, affirmé avoir découvert l'identité du tueur en série, mais n'était pas arrivée au même nom que ses deux confrères. Selon elle, il s'agissait d'un dénommé Hyam Hyams.
Russell Edwards est soutenu dans sa démarche par les descendants d'Aaron Kosminski - décédé dans un asile en 1919 - et de Catherine Eddowes. « Le fait que le véritable tueur soit légalement nommé devant un tribunal serait une forme de justice pour les victimes, dont le nom a été oublié du public », a expliqué Karen Miller, la triple arrière-petite-fille de Catherine Eddowes au « Daily Mail ». « Nous avons les preuves, maintenant, nous avons besoin de cette enquête pour nommer légalement le tueur. Cela signifierait beaucoup pour moi, pour ma famille et pour beaucoup de gens que ce crime soit enfin résolu. »
Les descendants de Mary Ann Nichols, dite Polly, ont également assuré que « cela signifierait beaucoup de pouvoir enfin nommer le tueur et de pouvoir tourner la page sur cette affaire ». « Il n'y a eu aucune justice pour ces victimes à l'époque. Ces femmes ont été considérées comme de simples prostituées, comme si elles n'avaient aucune importance. » Si l'autorisation était accordée, l'affaire serait soumise à un juge de la Haute Cour pour examen.
Les cinq victimes de Jack l'Éventreur étaient Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. Toutes étaient prostituées, ce qui explique en partie le fait que cette enquête ait connu des lacunes.
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