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Ce mardi 4 février, le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc a condamné un homme reconnu coupable d'exhibition sexuelle, harcèlement moral et agression sexuelle sur son lieu de travail. L'individu, qui avait vingt ans d'ancienneté, a multiplié les comportements complètement loufoques et choquants pendant six ans.
Voilà une drôle d'affaire sur laquelle a dû se pencher le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, dans la Meuse, ce mardi 4 février. À la barre se trouvait un homme âgé d'une soixantaine d'années qui en a fait "boire" des vertes et des pas mûres à ses collègues.
Il était notamment accusé d'exhibition sexuelle, de harcèlement moral et d'agression sexuelle vis-à-vis de ses collègues. Dans les détails, le sexagénaire déféquait notamment dans des boîtes pour les placer au congélateur sur son lieu de travail. Il urinait également dans le café de ses supérieurs et dans les repas de ses collègues. Par ailleurs, il s'amusait aussi à rentrer son sexe dans les baguettes de pain, s'est inséré une carotte dans le postérieur, exhibait son sexe en érection et profitait du handicap d'un collègue pour le toucher sans son consentement.
Si l'accusé avait vingt ans d'ancienneté au sein de son entreprise, les faits en question se seraient déroulés pendant six ans, entre avril 2017 et avril 2023. Mis à pied et licencié, il a alors fait l'objet d'une plainte auprès de la justice par deux de ses collègues après trois ans de procédure disciplinaire au sein de l'entreprise.
Des "blagues" entre collègues qu'il trouvait "drôles".
Face aux juges, l'accusé explique qu'il s'agissait de simples jeux entre collègues, sous forme de défis. Quant à ses agissements de nature sexuelle, il nie les faits avant de les reconnaître progressivement. Ses provocations et humiliations ont créé un “véritable climat de défiance” au sein de l'entreprise car plus personne n'osait amener sa nourriture au travail.
Bien évidemment, ce changement de comportement déviant a de quoi laisser perplexe. Qu'est-ce qui a poussé l'individu à agir soudainement de la sorte sur son lieu de travail après avoir été irréprochable pendant des années ? L'accusé a évoqué un trouble de bipolarité détecté et traité depuis 1995. Un argument qui n'a pas convaincu les juges.
Quand on lui demande s'il prenait du plaisir, il répond qu'il trouvait ça seulement “drôle”. Examiné par des experts psychiatriques, ces derniers n'ont relevé aucune pathologie psychiatrique mais ont constaté une “tendance exhibitionniste” et une “incapacité à réfréner ses pulsions”.
Finalement, l'ancien employé a été condamné à 12 mois de prison ferme. Une peine aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique avec l'obligation de se soumettre à un suivi socio judiciaire pendant cinq ans. Ce suivi comprend une injonction de soin, une interdiction de contacter les deux victimes qui ont porté plainte, de paraître à leur domicile ou sur leur lieu de travail.
L'accusé doit également s'inscrire au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes). Enfin, il est également privé du droit d'éligibilité pendant cinq ans et se retrouve sous l'obligation de payer les sommes dues au Trésor public.
Bien fait pour sa gueule, même si je ne trouve qu'un an ne soit pas suffisant.
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