Un soldat ukrainien prépare un drone à Toretsk, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 22 février 2025.

Dans un entretien dimanche au "Figaro", le président français assurait proposer en coordination avec Londres une
première pause "dans les airs, sur les mers" et concernant "les infrastructures énergétiques".

Une proposition pas si partagée. Le Royaume-Uni a démenti, lundi 3 mars, être d'accord avec la France sur une proposition de trêve partielle d'un mois en Ukraine, évoquée dimanche soir par Emmanuel Macron dans Le Figaro. Le journal écrivait qu'elle était soutenue par Londres. "Il n'y a pas d'accord sur ce à quoi ressemblerait une trêve", dément Luke Pollard, secrétaire d'Etat britannique aux Forces armées, sur Times Radio. Le président français suggère que cette trêve d'un mois s'applique "dans les airs, sur les mers et [aux frappes sur] les infrastructures énergétiques", mais pas aux combats au sol, le front étant trop vaste pour contrôler son application. Suivez notre direct.

Le Kremlin appelle à "forcer" Volodymyr Zelensky à faire "la paix". "Il ne veut pas la paix. Quelqu'un doit le forcer à vouloir la paix", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un point de presse, trois jours après une spectaculaire passe d'armes entre le président ukrainien et son homologue américain Donald Trump, qui prône la fin du conflit en Ukraine au plus vite.

Le RN ne veut pas "partager le bouton nucléaire avec des États européens". Elargir la dissuasion nucléaire française aux autres pays d'Europe, hypothèse évoquée alors que le continent réfléchit à sa défense collective, serait "une trahison nationale", estime Jordan Bardella sur RTL, lundi. "La France n'est pas en guerre", insiste également le président du Rassemblement national. "Quand le président de la République évoque à plusieurs reprises la possibilité pour notre nation d'envoyer des soldats français en Ukraine, je considère que cela participe à une forme d'escalade."

"La ligne de front ne cesse de se rapprocher de nous", selon Jean-Noël Barrot. "Jamais le risque d'une guerre sur le continent européen n'a été aussi élevé", considère le ministre des Affaires étrangères, invité lundi sur France Inter. "C'est pourquoi le président de la République dit depuis sept ans maintenant que nous devons relever notre défense pour dissuader la menace", poursuit-il, alors qu'Emmanuel Macron estime que le budget de la défense côté français devrait être augmenté et atteindre "autour de 3, 3,5 % du PIB".

Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs. Volodymyr Zelensky dit lundi travailler avec ses alliés européens à des "positions communes" pour tenter de convaincre le président américain Donald Trump de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie, au lendemain d'une réunion à Londres. Sonnés par les virulentes attaques dont Volodymyr Zelensky a fait l'objet vendredi à la Maison Blanche, quinze dirigeants européens alliés de Kiev, dont Emmanuel Macron, ont affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.