La Russie se réserve le droit de répondre de manière appropriée aux frappes ukrainiennes sur des installations énergétiques russes, indique un communiqué de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

« Nous avertissons clairement que si le régime de Kiev poursuit sa ligne destructrice, la Russie se réserve le droit de répondre, y compris de manière symétrique », a indiqué la diplomate.

« Il est évident qu'avec de telles actions, Kiev démontre une fois de plus son incapacité à respecter les accords et qu'il n'a aucune volonté de parvenir à la paix.

Comme cela a été le cas en 2022, Kiev lance de nouvelles provocations afin de perturber le processus de négociation », a noté Mme Zakharova.

La diplomate russe a souligné qu'en dépit de l'accord initié par les États-Unis de ne pas frapper les infrastructures énergétiques, Kiev poursuit ses attaques délibérées sur le territoire russe.

Selon le ministère russe de la Défense, dans la nuit du 20 au 21 mars, le régime de Kiev a fait exploser la station de comptage de gaz de Soudja, dans la région de Koursk. Le site a été considérablement endommagé.

D'après la déclaration ministérielle, il s'agit d'un sabotage visant à discréditer les initiatives pacifiques du président américain Donald Trump.

Le 18 mars, le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont discuté par téléphone de la situation en Ukraine, des conditions permettant d'éviter une escalade et d'un certain nombre de sujets internationaux.

Selon le service de presse du Kremlin,  Poutine a accepté la proposition du dirigeant américain selon laquelle les parties au conflit en Ukraine s'abstiennent mutuellement de frapper les installations d'infrastructures énergétiques pendant 30 jours.

Selon la Maison-Blanche, les deux parties sont également convenues d'entamer des discussions techniques sur l'introduction d'un « cessez-le-feu dans la mer Noire, un cessez-le-feu complet et une paix permanente ».