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El Roslino
Le premier trailer de Tron: Ares suggère une évolution notable de l'univers de Tron, assez éloignée des deux premiers films. Cette fois, la Grille semble déborder dans le monde réel.
Des motos ultra-futuristes, parées de néons rouges, filant à toute allure sur la route, et susceptibles de laisser une trainée lumineuse derrière elles. Voilà une description familière pour celles et ceux qui ont déjà vu au cinéma Tron (1982) et Tron : L'Héritage (2010). Cette année, on la retrouve mise en scène dans la toute première bande-annonce de Tron: Ares.
https://www.youtube.com/watch?v=9KVG_X_7Naw
Pour qui connait l'univers de Tron, c'est un choc : pour la première fois, ces motocycles lumineux ont envahi le monde réel, et le parcourent librement, sans contrainte évidente. L'une d'elles se permet même de découper une voiture de police en deux, en se servant de la trace de lumière qu'elle génère derrière elle. Plutôt impressionnant.
Vers une invasion du monde réel par la Grille ?
Mais surtout, le trailer révèle ce qui ressemble à une invasion en règle de la réalité par la Grille, le monde virtuel dans lequel existent ces motocycles. En effet, une immense structure, appelée Recognizer, se dévoile au-dessus de la ville. Puis, peu après, des avions de chasse tentent de l'abattre, mais le vaisseau est protégé par d'autres, plus petits.
Jusqu'à présent, la circulation entre le monde réel et la Grille se faisait dans un sens, essentiellement : les personnes et les choses de la réalité entraient dans la Grille et pouvaient y rester ou en repartir (ou y mourir, aussi). Mais le monde de la Grille, lui, ne débordait pas sur Terre. En tout cas, pas à ce point. Pas autant que ne le suggère ce trailer.
À la fin de Tron : L'Héritage, le personnage de Quorra (Olivia Wilde) finit par sortir de la Grille, en compagnie du héros, Sam Flynn (Garrett Hedlund). Cela, alors qu'elle n'est en principe qu'un programme informatique. Cela constituait explicitement le signe que les entités virtuelles peuvent aussi se matérialiser, en passant des bits aux atomes.
Tron: Ares va visiblement encore plus loin. On savait que le film irait dans cette direction, compte tenu du synopsis : « Un programme hautement sophistiqué, Ares, est envoyé du monde numérique dans le monde réel pour une mission dangereuse, marquant la première rencontre de l'humanité avec des êtres dotés d'une intelligence artificielle. »
Tron: Ares va-t-il renverser la logique des deux premiers ?
À l'époque, la tournure suggérait que seule une IA passait des bits aux atomes. Il n'était alors pas encore question de motocycles, de Recognizer et, visiblement, de futures batailles en zone urbaine. Reste maintenant à savoir quel rôle jouera ce Ares (Jared Leto) : sera-t-il le fer de lance de cette attaque en règle ou bien l'allié de l'humanité ?
Il est évidemment difficile de tirer des conclusions définitives sur l'évolution du lore de Tron, avec une bande-annonce aussi courte. D'autant plus que les trailers peuvent parfois (volontairement) nous induire en erreur. Le monde présenté dans ces images est-il, par exemple, vraiment la réalité, ou bien un espace simulé ?
Il faudra attendre la sortie du film, le 10 octobre 2025 aux États-Unis (et le 8 en France) pour déterminer si tout cela était une mascarade. Après tout, peut-être qu'avec la puissance de calcul du 21e siècle, le monde de Tron peut désormais simuler un environnement photoréaliste (même si des plans suggèrent que la Grille a gardé son design).
Les incertitudes sont donc encore nombreuses, mais Tron: Ares semble bien parti pour prendre le contre-pied des deux premiers films. Peut-être était-ce indispensable pour renouveler un peu l'intrigue et éviter une aventure trop similaire. Reste à savoir si cela ne se fera pas au prix d'une certaine approche esthétique et philosophique du cyberespace.
El Roslino
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