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Eric Schmidt, désormais directeur exécutif de Google, a reconnu dans une lettre adressée une commission du Sénat américain que les réseaux sociaux, mais aussi Siri pourrait se poser comme une vraie concurrence au système de recherche de Google.
Interrogé dans le cadre d'une enquête antitrust, Eric Schmidt a répondu à la commission s'être trompé sur le rôle que pouvaient jouer les réseaux sociaux : « l'importance des réseaux sociaux dans l'expérience en ligne des consommateurs a remarquablement changé au cours de la dernière année. Les consommateurs cherchent des réponses lorsqu'ils lancent une recherche sur Internet, et la recherche sociale est devenue un sérieux concurrent dans ce domaine », écrit-il.
Siri est également présenté comme l'un des avenirs de la recherche : « Apple a lancé une approche entièrement nouvelle de la technologie de recherche avec Siri », précise-t-il. Il n'hésite pas à qualifier le système de reconnaissance vocale d'être un « Google killer » et le « point d'entrée » d'Apple dans le business des moteurs de recherche.
Contradiction.
Eric Schmidt contredit ainsi sa déclaration de septembre 2010 où il niait qu'Apple et Facebook constituaient « une menace concurrentielle ». « Ma déclaration était clairement une erreur, Siri est un développement significatif qui démontre les innovations dans le domaine de la recherche », déclare-t-il.
La contradiction est importante à un peu plus d'un an d'écart, mais peu notamment s'expliquer comme une stratégie judiciaire. En maximisant l'impact de la concurrence, il minimise ainsi les accusations de position dominante dont fait l'objet Google. De leur côté, les sénateurs américains maintiennent que la part de marché de Google de 64 % aux USA et 94 % en Europe représente une situation monopolistique.
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