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L'attention que suscite aujourd'hui l'architecture ARM est centrée sur l'excellent rapport performances/consommation. Les puces ARM se retrouvent dans de nombreux appareils mobiles bien qu'elles ne soient pas les seules. Depuis l'annonce de Microsoft sur le support de cette architecture par Windows 8, les regards se sont accentués, notamment sur son évolution. On sait maintenant que l'architecture 64 bits sera prête plus tard cette année.
ARM conçoit l'architecture du même nom et la licencie à d'autres constructeurs. C'est une société dite « fabless », qui ne possède aucune unité de production. Libre aux fondeurs d'acquérir une licence pour s'en servir de base dans leurs propres produits. C'est le cas par exemple de NVIDIA qui l'utilise pour ses puces Tegra. Autrement dit, la version de l'architecture est déterminante pour les capacités des produits qui en font leur fondation.
ARM est en train de finaliser la version 8 de son architecture, et celle-ci marquera une étape plus qu'importante pour les puces qui en découleront. Pour la première fois, un mode 64 bits sera disponible, et le concepteur de l'architecture estime que les produits qui en profiteront les premiers seront les serveurs ainsi que les smartphones.
La question des serveurs paraît réglée. Les apports du 64 bits en termes de calculs sont évidents quand les applications et services sont développés pour en tirer parti. D'ailleurs, HP avaient annoncé que des serveurs ARM étaient en préparation, basés sur des Tegra 3 de NVIDIA. Le constructeur pourrait tout aussi bien « glisser » naturellement vers l'architecture suivante pour booster les performances de ces serveurs ARM.
Concernant l'arrivée dans les smartphones cependant, la question du 64 bits est un peu plus floue. Certes, il s'agira de processeurs plus puissants et qui auront en outre la capacité de supporter les anciennes architectures. Mais quels seraient les apports dans le cadre de la téléphonie ? Il y en a au moins un, assez évident : la quantité de mémoire vive supportée. Cela peut prêter à sourire, mais celle-ci est souvent de 1 Go sur les modèles récents, et la barrière des 4 Go devrait être rapidement atteinte. En outre, les capacités du 64 bits ouvrent la voie à un plus grand nombre de tâches simultanées, surtout dans le multimédia.
Dans tous les cas, il faudra attendre. Il existe un écart de plusieurs années entre la finalisation d'une architecture par ARM et sa mise en pratique dans des produits. Le site PC Advisor cite le cas de l'architecture Cortex-A9 finalisée en 2009 et qui s'est réellement répandue durant 2011. Il ne faudrait pas attendre les puces ARM 64 bits avant 2014 qui serait l'année de la production de masse.
Enfin, l'arrivée du 64 bits reposera la question de son support par les systèmes d'exploitation. Ubuntu dispose déjà d'une version fonctionnelle et Red Hat a prévu de l'intégrer. Dans le cas de Windows 8, la question reste entière.
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