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Jusqu'ici très obscures, les règles de modération de Facebook on était dévoilées par un site américain. On y découvre notamment comment le réseau social procède pour choisir les statuts ou photos à supprimer.
Jusqu'ici très obscures, les règles de modération de Facebook on était dévoilées par un site américain. On y découvre notamment comment le réseau social procède pour choisir les statuts ou photos à supprimer.
Si les conditions d'utilisation de Facebook permettent de se faire une première idée quant à sa politique de modération de contenus, elles restent toutefois peu précises. Dans celles disponibles en ligne, on se contente de parler de notions généralistes comme l'incitation à la « haine ou la violence », « nudité », « caractère pornographique » ou encore « violence gratuite ». Il existe pourtant un document très détaillé, mais seulement partagé avec les entreprises qui sous-traitent les opérations de modérations pour le réseau social.
Le site américain Gawker a ainsi pu se le procurer via un ancien employé d'oDesk, une entreprise spécialisée dans l'externalisation de services. Ce Marocain de 21 ans juge que ce procédé est une «exploitation du tiers monde». Son salaire se montait en effet à un dollar de l'heure.
Dans les treize pages du document sont ainsi détaillés de nombreux cas de figure selon chaque thème. Concernant la sexualité, toute description ou photo d'acte sexuel est interdite. Les photos de nus ne sont autorisées que si l'on masque sexe, poitrine et tétons. Les photos d'enfants nus ou en sous-vêtement sont interdites. Facebook définit d'ailleurs un « enfant » comme « capable de tenir debout ». Les femmes allaitant leurs enfants ne peuvent en publier une photo seulement si l'on ne voit pas leurs tétons.
Les drogues interdites sauf le cannabis.
Toute allusion ou contenu lié à la drogue est interdit. Toutes sauf une. Facebook est en effet permissif sur le cannabis dont on peut parler ouvertement. En revanche la discussion a ses limites : pas question d'en vendre, acheter ou encore d'en faire pousser. Les stalkers (personne qui espionne les autres au risque de les harceler. Comme par exemple, les fans de certaines stars) devront quant à eux se méfier des dispositions prises à propos du harcèlement. Tout signalement à ce sujet suivra une procédure dédiée, hors du circuit de modération habituel.
Enfin, les menaces de violences, ou pire, d'attentats sont forcément prises très au sérieux par toute entreprise américaine. Facebook n'y coupe pas et les modérateurs sont chargées d'évaluer la crédibilité de ces menaces. N'étant pas membres de la CIA, les employés s'aident donc d'une liste de points précis sur le niveau de détail de la menace : lieu ou personne visée, mais aussi récompense, qu'elle soit matérielle, pécuniaire ou purement intellectuelle comme un hypothétique accès au Paradis. Quand la menace vise explicitement un chef d'Etat ou les autorités, elles doivent en revanche être obligatoirement transmises à un responsable, peu importe son niveau de crédibilité.
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