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Ouvert depuis lundi, le procès qui oppose Samsung à Apple a déjà rencontré un obstacle. Le tribunal a bien du mal à choisir ses jurés, nombre d'habitants de Californie du Nord ayant des liens avec l'une ou l'autre partie en présence.
Pour que se tienne ce procès historique, le premier opposant ces deux pontes sur le sol américain, la juge Lucy Koh a besoin de 10 jurés : sept hommes et trois femmes. Après avoir passé en revue les dossiers et CV, elle les a interrogés avec parfois des questions inattendues. Ainsi, les candidats potentiels se sont vu demander de quelle marque était leur téléphone, si la crise avait eu un impact sur leur vie ou encore quelles étaient leurs relations avec Apple, Samsung et Google. La firme de Mountain View apparaît ici puisque le procès qui s'est ouvert lundi dernier oppose plus Apple à Google qu'à Samsung. A Cupertino, ce que l'on veut, c'est faire tomber Android et ainsi combler la dernière volonté de Steve Jobs.
Mais voilà, pour que cela puisse avoir lieu, ou pas, il faut qu'un jury, le plus impartial possible, soit constitué. La proximité des locaux de Google et d'Apple par rapport au tribunal n'arrange pas cette affaire. De facto, de nombreux candidats ont un parent ou un ami qui travaille pour l'un ou l'autre, si ce n'est pas eux-mêmes. Pour l'instant un employé de Google, un d'Apple, cinq détenteurs de brevets et un potentiel juré qui comparait la position d'Apple à l'hégémonie de Microsoft dans les années 90, ont été évincés.
Malgré ces déconvenues, la juge Lucy Koh est tout de même parvenue à en réunir six, dont un assureur, un chômeur de l'industrie vidéoludique, un employé de l'opérateur AT&T ou encore un gérant d'un magasin de vélos.
Rappelons qu'Apple demande 2,5 milliards de dollars de dommages et intérêts à Samsung pour la violation de plusieurs brevets. La firme sud-coréenne l'accuse pour sa part de concurrence déloyale. Aujourd'hui, chaque partie campe sur ses positions.
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