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Le groupe, qui possède déjà 35% de Lacoste SA (dont il est par ailleurs le principal licencié), a indiqué avoir signé un accord pour racheter 30,3% du capital.
Nouveau rebondissement dans la guerre que se livrent la vingtaine d'héritiers de René Lacoste, qui détiennent 65% de la société qui gère la marque au crocodile. Il y a quelques semaines, une assemblée générale houleuse a porté Sophie Lacoste à la présidence. Cette dernière a succédé à son père, Michel (un des quatre enfants de René), qui défendait, lui, la candidature de sa nièce Béryl. Depuis, Michel a engagé une procédure pour faire annuler les décisions de l'assemblée générale.
Vendredi, Devanlay s'est invité dans le marigot. Le groupe, qui possède déjà 35 % de Lacoste SA (dont il est par ailleurs le principal licencié), a indiqué avoir signé un accord pour racheter 30,3 % du capital, à savoir la part détenue par Michel et les actionnaires familiaux ayant voté pour Béryl.
Pacte d'actionnaires.
Le prix de la transaction valorise Lacoste SA entre 1 et 1,25 milliard d'euros. C'est 30 fois les profits de la société, qui a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros (les royalties versées par les six sociétés titulaires d'une licence Lacoste) et un EBITDA de 40 millions.
Devanlay propose par ailleurs de racheter, aux même conditions, la participation des autres actionnaires familiaux, à savoir Sophie Lacoste et ses alliés. Au terme d'un pacte d'actionnaires, ces derniers, qui ne faisaient vendredi aucun commentaire, disposent d'un droit de préemption sur la part du clan Michel. Ils ont donc un mois pour trouver une solution qui leur permette de racheter leurs actions. Pour trouver 300 millions d'euros, ils devront conclure une alliance avec des banquiers, ou trouver un chevalier blanc. A moins qu'ils ne rendent les armes et vendent au prix fort leurs actions à Devanlay.
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