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IBM et l'éditeur Canonical lancent aux Etats-Unis une offre destinée aux entreprises, associant les logiciels bureautiques d'IBM et la distribution Linux la plus populaire.
Ubuntu serait-il devenu le cheval de Troie d'IBM pour attaquer Microsoft ? La dernière annonce du partenariat entre Big Blue et Canonical, l'éditeur open source d'Ubuntu, semble aller dans ce sens. Un mois après avoir lancé IBM Client for Smart Work sur le continent africain, les deux sociétés ont annoncé, le 20 octobre, que cette offre était désormais commercialisée aux Etats-Unis. Rappelons que celle-ci regroupe dans un même pack la distribution Linux Ubuntu (gratuite) et les principaux logiciels bureautiques et collaboratifs (payants) d'IBM.
Elle repose sur la version 9.10 d'Ubuntu qui sera officiellement lancée le 29 octobre et se décline en versions d'entrée de gamme ou complète. La première, qui revient à 36 dollars par an et par utilisateur, comprend la suite bureautique Symphony (traitement de texte, tableurs et présentations) ainsi qu'un accès à la solution de messagerie hébergée LotusLive.
La seconde, beaucoup plus chère (153 dollars), propose en plus une série de logiciels collaboratifs regroupés sous la bannière LotusLive connexions, embarquant de nombreux service de collaborations : partage de fichiers, messagerie instantanée, gestion des réseaux professionnels, importation et synchronisation des contacts, accès direct à des réseaux sociaux professionnels...
Il serait difficile de ne pas voir dans ce lancement une tentative d'IBM pour perturber la communication de Microsoft, au moment même de la sortie de Windows 7. D'ailleurs IBM et Canonical n'hésitent pas à annoncer que leur solution serait « 50 % moins chère que les équivalents de Microsoft ».
Ubuntu se virtualise
Conjointement au lancement de cette offre, IBM propose Verde (Virtual Enterprise Remote Desktop Environment), une solution de virtualisation du poste client qu'il avait lancée en décembre dernier. Commercialisée entre 59 et 289 dollars par utilisateur, suivant le nombre de logiciels installés sur ces bureaux virtuels, elle favorise le déploiement rapidement du pack Ubuntu IBM sur des machines virtuelles accessibles à distance.
Ce n'est pas la première fois qu'IBM tente de contrer Microsoft avec l'appui d'une distribution GNU/Linux. Au mois d'août 2008, la firme s'était associée à Canonical et à deux autres ténors de ce secteur, Novell et Red Hat. Au travers de cet accord, IBM prétendait vouloir augmenter le nombre d'ordinateurs prééquipés d'une distribution GNU/Linux et de ses propres applications dont Lotus Symphony. Mais même en interne, il peine à se passer de Windows lequel, rappelons-le, reste le système d'exploitation utilisé par ses employés...
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