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La Nouvelle-Zélande connaît aujourd'hui un nouveau parti au sein de sa sphère politique. Comme il l'avait annoncé en septembre 2013, Kim Dotcom a mis sur les rails "le Parti de l'Internet", "un mouvement pour la liberté de l'Internet et de la technologie, pour le respect de la vie privée et les réformes politiques", a expliqué le fondateur de Megaupload.
Actuellement en liberté conditionnelle en Nouvelle-Zélande, c'est ainsi que le magnat du streaming illégal a décidé d'occuper son temps afin, comme il le déclare, d'apporter une solution aux personnes qui "n'ont jamais voté auparavant, qui ont été déçus par le vote ou qui n'aiment pas le choix actuel." Son objectif politique est de soutenir les innovations technologiques de la Nouvelle-Zélande. "Je pense qu'Internet va être le plus gros vecteur de création d'emplois en Nouvelle-Zélande", a-t-il ainsi déclaré.
Encore des casseroles à son actif
Bien qu'en retard sur son calendrier, la création de ce parti politique intervient judicieusement quelques mois avant les élections nationales de Nouvelle-Zélande, qui auront lieu en septembre prochain. Ironie du sort, comme un véritable politique, il est déjà attaqué sur sa vie privée. Ainsi, la presse n'a pas tardé à lui fixer d'autres casseroles que Megaupload, à commencer par sa possession d'un exemplaire de Mein Kampf d'Adolf Hitler. Il s'est justifié en indiquant qu'il collectionnait plusieurs objets historiques de la Seconde Guerre Mondiale dont aussi un porte-cigares de Churchill ou encore un stylo de Staline.
Rappelons également que, en liberté conditionnelle, Kim Dotcom fait l'objet d'une demande d'extradition de la part des États-Unis. Son cas devrait être traité le 7 juillet prochain.