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Après avoir reçu l'autorisation de passer en phase II par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament, la société Biosantech a lancé son projet de vaccin contre le SIDA sur la plateforme de financement participatif Happy Capital. 803 000 euros ont été levés.
Fin avril, nous vous annoncions le développement du tout premier vaccin pour combattre le SIDA. Ce dernier était ainsi le seul et unique vaccin a recevoir l'autorisation de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour passer en phase II de test.
https://www.youtube.com/watch?v=ByRqHv1yme4
Développé par la société Biosantech, créée en avril 2011 par Roger et Corinne TREGER et basée à Sophia Antipolis Valbonne en région Provence-Alpes Cote d'Azur, ce vaccin a été testé sur 48 patients qui étaient atteints par le SIDA. Au final, ces derniers n'ont souffert d'aucun effet indésirable. La PDG Corinne Tréger indique que "d'autres sociétés avaient déjà atteint la phase II, mais elles avaient dû arrêter leurs tests après l'apparition d'effets secondaires. Actuellement, nous sommes les seuls en phase II dans le monde et aucun de nos patients n'a montré le moindre effet secondaire".
Ce premier vaccin thérapeutique au monde à avoir été autorisé à passer en phase II faisait l'objet d'une campagne de fond sur la plateforme Happy Capital depuis le mois de février. Cette dernière était ouverte au public, mais il fallait quand même débourser 500 euros minimum pour participer.
La bonne nouvelle est qu'au terme de cette campagne de financement participatif, l'objectif des 500 000 euros a largement été atteint. Au final, Biosantech a récolté 803 000 euros pour développer son nouveau vaccin contre le SIDA.
Bien évidemment il reste encore du chemin à parcourir pour ce vaccin avant d'être commercialisé. Une dernière phase de test devra être approuvée par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament avant la commercialisation. Cette troisième phase est une étude comparative d'efficacité.
On ignore encore si ce projet médical finira par exister, mais ce serait le plus grand progrès de la science et il pourrait ainsi sauver 1 million de personnes chaque année dans le monde.
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