Pièces et billets font partie de notre quotidien. Toutefois ce moyen de paiement pourrait bien disparaitre au profit de solutions plus modernes comme les cartes de crédit, le NFC ou les bitcoins. Voici 5 raisons qui prouvent que la disparition des pièces et des billets serait bénéfique à notre société.

Moins de perte de temps.

Selon une étude de The Economist, un être humain passe en moyenne 6 heures par an à chercher un distributeur pour tirer de l'argent. Une perte de temps qui pourrait être évité si les billets n'étaient plus en circulation.

Moins de microbes.

Billets et pièces sont de véritables nids à microbes. Selon le NYU Center for Genomics and Systems Biology, les billets contiennent des microbes assimilés aux maladies suivantes : intoxications alimentaires, ulcères gastriques, pneumonie et staphylocoques. Sympathiques ! En attendant la disparition des billets, pensez à vous laver les mains régulièrement et ne laissez pas vos enfants mettre des pièces dans leur bouche.

Une diminution de la criminalité.

Plus de billets égale moins de braquages. C'est d'une logique implacable. La monnaie fiduciaire, difficile à tracer est une cible simple pour les voleurs et peut circuler de main en main sans être repérée. A l'inverse, les règlements électroniques sont plus simplement identifiables. A titre d'exemple, en 2011, la somme d'argent liquide dérobé dans les banques américaines s'élevait à plus de 23 millions de dollars.

Un coût de fabrication réduit.

Fabriquer de l'argent est cher. La preuve, en 2012 le prix du nickel utilisé pour fabriquer un penny était équivalent au double de la valeur de ce même penny. A l'inverse, fabriquer une carte de crédit ne coûte presque rien. L'arrêt de la production de monnaie permettrait donc de faire des économies considérables.

Des taux d'intérêt négatifs.

Enfin, l'abandon des pièces et des billets pourrait favoriser les investissements grâce à l'apparition de taux d'intérêt négatifs. Si vous ne pouvez plus garder de l'argent sur vous ou vous faire une petite réserve sous le matelas, les taux s'écroulent. Et vive la relance de l'économie.