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REIMS (51). Un jeune marginal de 20 ans a vécu une semaine de terreur et de torture pendant les fêtes de Noël, à Reims, séquestré et violé par sept personnes dont trois femmes. L'une avait 14 ans.
Un téléphone portable qui aurait disparu... Il semblerait que ce soit le prétexte qui a conduit sept personnes, âgées de 14 à 51 ans, à commettre les pires sévices sur un marginal d'à peine 20 ans, rencontré à proximité de la gare de Reims à la mi-décembre. Les faits sont confus, embrouillés. Les dates de la séquestration approximatives. Une information judiciaire a été ouverte pour des faits commis entre le 22 et le 30 décembre... La victime a tardé avant de dénoncer les atrocités dont elle a été victime.
Le jeune homme, sans domicile fixe, aurait été invité à venir dans cet appartement de la rue de Clairmarais, non loin de la gare où il passait une partie de son temps. Une rencontre fortuite qui va très vite dégénérer. Il va ainsi devenir le souffre-douleur d'une bande en grande partie en famille.
Le groupe se compose d'une femme de 51 ans et de ses deux fils, âgés entre 20 et 30 ans. Il y a des cousins et des pièces rapportées, comme cette jeune mineure de 14 ans. Sans que l'on s'explique le déchaînement de violences qui va suivre, ils vont lui faire vivre un enfer quotidien. Ils vont, avec une rare perversité, l'attacher par moments, le frapper, l'humilier en urinant dans les toilettes et en lui mettant la tête dedans, avant de tirer la chasse d'eau. Pour ajouter au sordide, ils vont le violer à de multiples reprises avec divers objets, notamment un manche à balai.
Il s'échappe le 30 décembre.
Chaque jour qui passe, ils vont inventer un nouveau sévice, un nouveau jeu sadique. Ils vont le priver de nourriture pour l'affaiblir davantage, lui lacérer le corps avec un couteau... Ils iront jusqu'à l'asperger d'un liquide inflammable, lui jetant une allumette dessus. Les tortures seront continuelles... jusqu'à ce que la victime tente le tout pour le tout.
Le 30 décembre, sérieusement blessé, notamment à cause des brûlures, le jeune Rémois va finalement réussir à déjouer la vigilance de ses tortionnaires et à s'échapper. Il va alors se réfugier dans un foyer, sans oser aller à l'hôpital ou prévenir la police. C'est finalement le foyer qui va se rendre compte du calvaire qu'il a subi et faire un signalement. Il sera alors conduit au centre hospitalier « dans un sale état », avoue une source proche du dossier. Une plainte sera alors déposée. Très vite les sept personnes vont être identifiées avec l'aide de la brigade anticriminalité.
Passés aux aveux.
Tous les acteurs de cette effroyable équipée seront arrêtés au cours du week-end, mais également lundi matin pour les derniers et placés en garde à vue au commissariat de Reims. Devant les enquêteurs, ils auraient reconnu l'intégralité des faits, sans donner d'explications claires sur leurs motivations. La disparition d'un portable semble avoir provoqué ce déchaînement barbare.
À l'issue de leur garde à vue, quatre d'entre eux, dont la mineure, ont été présentés mardi soir devant le juge. Tous ont été mis en examen pour des faits de séquestration, viol, acte de torture et de barbarie. Le juge des libertés les a placés en détention provisoire. Quant à la mineure, elle a été placée au centre éducatif fermé de Sainte-Ménehould. Les trois autres personnes seront prochainement présentées devant le juge d'instruction. Elles encourent la perpétuité.
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