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Philippe
Nous vous en parlions il y a quelques mois, les premières greffes de pénis ont eu lieu - un échec en 2006, un succès en 2014 - et aujourd'hui, les États-Unis s'apprêtent à réaliser leur première opération de ce genre, sur un soldat blessé en Afghanistan. Si le succès est encore au rendez-vous, des dizaines d'autres pourraient suivre.
La perte, totale ou partielle, de ses parties génitales est une blessure souvent passée sous silence. Le fait que les premières greffes de pénis aient été tentées pourrait bien ouvrir la voie. Selon le centre hospitalier universitaire Johns Hopkins de Baltimore, l'intervention sera pratiquée d'ici un an, ou peut-être avant.
Entre 2001 et 2013, le Pentagone a recensé 1 367 soldats américains blessés aux parties génitales. Pour le Dc Andrew Lee, chef du service de chirurgie reconstructrice à Johns Hopkins, « ces blessures sont tout aussi dévastatrices que tout autre traumatisme qu'un soldat peut subir ».
L'équipe chargée de cette opération espère pouvoir rétablir la fonction urinaire ainsi que les sensations et la capacité d'avoir des rapports sexuels quelques mois après l'intervention. Pour la procréation, il faut bien évidemment que les testicules ne soient pas endommagés. D'ailleurs, le jeune Sud-africain greffé en Décembre 2014 sera bientôt papa.
Cette greffe sera la première, sur les 60 autorisées par la faculté de médecine de Johns Hopkins. Les résultats diront si la greffe de pénis peut devenir procédure courante ou non.
Quelle belle avancée si cela fonctionne bien. Respect à ces équipes qui sauvent des vies et qui redonnent aux gens la sensation de se sentir à nouveau normales.
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